Top 14 : une pluie d’essais, le festival de Doumayrou… les tops et flops de Stade Français-Clermont

TOPS
Le spectacle et le suspense
Malgré un thermomètre qui affichait plus de 30 degrés, les joueurs ont offert un spectacle splendide aux spectateurs du stade Jean-Bouin. On retiendra la première période complètement folle marquée par quatre essais, inscrits durant la première demi-heure de jeu (six en tout) et l’énorme suspense après la pause. Une deuxième période davantage maîtrisée par Clermont, mais à l’issue de laquelle le Stade Français parviendra à arracher le match nul grâce à un essai transformé de Waisea (79e). Quel régal !
Le festival de Geoffrey Doumayrou
Quelle entrée en matière du trois-quarts centre parisien. Bien servi par une passe lumineuse de Willem Alberts, Doumayrou a inscrit un splendide premier essai (4e) avant de s’offrir un doublé avec une action en mode « copié-collé » (16e). Dix minutes plus tard, celui qui effectue sa 5e saison au Stade Français offre sur un plateau le 3e essai du SF à Djibril Camara (26e). Touché à une épaule, il doit céder sa place à Meyer Bosman (63e).
La réussite de Parra
Si l’ASM a pris l’avantage pour la première fois de la partie grâce à une pénalité lointaine de Scott Spedding (20-22), c’est Morgan Parra qui s’est chargé de remettre Clermont sur les bons rails. Précis à chacun de ses coups de pied, le demi de mêlée auvergnat a permis à l’ASM de rester dans le coup après une entame de match chaotique. Au crédit de l’international français, 14 points (quatre pénalités, une transformation).
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FLOPS
Encore un nul pour l’ASM
Malgré une sublime performance à Jean-Bouin, les Jaunards ont laissé échapper la victoire et doivent se contenter des deux points du match nul. Encore. Lors de la première journée du Top 14, l’ASM avait déjà dû partager les points sur la pelouse de La Rochelle sur le même score. Les Auvergnats terminent leur série de trois déplacements consécutifs avec un bilan de deux nuls et une victoire. Clermont retrouvera sa pelouse dans une semaine face au champion de France, le Racing 92.
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Le trou d’air du Stade Français
Les Franciliens étaient-ils en surrégime après 40 premières minutes passées en mode turbo ? Possible. En tout cas, les joueurs de Gonzalo Quesada ont nettement baissé de régime au retour des vestiaires, subissant la loi des Clermontois. Mais grâce à l’adresse de Plisson et à leur courage, ils seront logiquement récompensés en fin de rencontre. Et ce nul ressemble finalement presque à une victoire.
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