Top 14: Woki regrette les tensions avec Urios

On avait quitté Cameron Woki un doigt devant la bouche, pour signifier à ses détracteurs, et en premier lieu son propre manager Christophe Urios de se taire. Après des vacances et un transfert avancé au Racing, le néo francilien est revenu dans l'Equipe sur cet incident pour expliquer sa version des faits, avec un petit mea culpa: "Mon départ n'a rien à voir avec Christophe Urios. Que les choses soient bien claires. Tout ce qui a été dit ou écrit sur notre relation est erroné. (...) Oui, il y a eu des tensions après l'épisode de Perpignan. Si j'ai décidé de parler, c'est pour dire que je regrette mon geste lors du barrage face au Racing. Ce doigt sur la bouche a engendré de mauvaises ondes au sein du club. Mais je le répète, Christophe n'est pas responsable de mon départ. Nous gardons une très bonne relation. Nous avons eu une grosse discussion avant la demi-finale face à Montpellier (défaite 19-10). Derrière, les tensions ont disparu. Au pot de fin de saison, nous avons encore eu un long échange. Cet épisode est désormais derrière moi."
Urios: "Il y a eu une pression un peu écrasante"
Jeudi dernier sur RMC, Christophe Urios était revenu lui aussi sur la difficile fin de saison de l'UBB et avait annoncé vouloir changer son management. "Je me suis aperçu, notamment dans la deuxième partie de saison qui a été difficile, que j’ai sûrement pris beaucoup trop de choses, a admis Christophe Urios jeudi sur RMC. Il y avait une pression un peu écrasante, qui m’a probablement fait défaut dans les moments clés, où je ne me suis pas trouvé bon. A certains moments, il fallait que je sois beaucoup plus lucide, meilleur que ce que j’ai été. J’avais envie de le partager avec mon staff et avec les joueurs."