Toulon - Laporte : « Rien ne pouvait m’empêcher de prolonger »

Bernard Laporte - -
Bernard, qu’est-ce qui vous a poussé à prolonger de deux ans avec Toulon ?
Déjà le fait que je me sente bien dans le club. Nous travaillons en pleine harmonie avec le président, le staff technique et tous ceux qui œuvrent au quotidien dans ce club. C’est un réel plaisir de travailler avec ces gens-là, et lorsque la proposition est arrivée j’ai dit « oui » immédiatement. En plus c’est une ville où je me plais beaucoup, une région que je découvre et que j’apprécie. Il n’y avait rien qui pouvait m’empêcher d’accepter. Tout se passe bien et je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas prolongé.
Vous avez hésité ?
Je n’ai pas hésité ! Tout n’est pas simple c’est vrai, notamment avec mon épouse qui travaille à Paris et qui fait la navette. Nous avons pesé le pour et le contre ensemble, mais à partir du moment où je prends du plaisir à Toulon, j’ai décidé de répondre favorablement à la proposition de Mourad Boudjellal.
Quels sont les objectifs fixés par votre président Mourad Boudjellal ?
Nous voulons être un club d’élite, c’est-à-dire jouer les premiers rôles tous les ans. C’est aussi simple que ça et j’espère que tout le monde a cette ambition. On ne peut pas être rationnel au point de dire que nous visons une finale, ou une demi-finale. Il faut jouer les premiers rôles chaque année, que ce soit en Top 14 ou en H Cup. Les autres formations se renforcent et c’est de plus en plus dur, mais notre motivation et notre envie est là. A nous de la transmettre à tout le monde.
Vous ambitionnez quand même d’être champion de France…
Oui, l’objectif est toujours de gagner. Mais c’est la même chose à Toulouse, à Clermont, au Racing…Nous sommes le 5e budget de France, et nous sommes un club qui cherche à grandir et qui grandit sous l’impulsion d’un président ambitieux, énergique et qui a pour objectif de faire de ce club un club régional avec une grosse envergure.
Avez-vous posé des conditions à Mourad Boudjellal pour prolonger ?
Non, je n’ai rien demandé. Cela se passe bien depuis un an, nous travaillons en pleine osmose et je n’ai pas posé de condition particulière, au contraire. Je suis très ravi d’avoir été sollicité pour un mandat supplémentaire et nous allons essayer ensemble de faire de grandes choses.
On a l’impression que vous avez plus que jamais retrouvé le virus du rugby…
Oui et cette énergie se transmet. Je sens des gens qui ont envie de faire bouger les choses dans ce club, mais également des joueurs passionnés, agréables à entraîner. Certains ont des palmarès conséquents, d’autres sont des jeunes. Leur transmettre mon expérience est quelque chose d’excitant, et il faut remercier les joueurs car si je prends beaucoup de plaisir c’est grâce à eux.