UBB-Toulon: "gonflé" par ses joueurs, Urios menace d'annuler leurs vacances

Une défaite au goût amer pour Christophe Urios. L'UBB est tombé (29-16) ce dimanche lors de la réception de Toulon pour un match comptant pour la 24e journée de Top 14. Les joueurs de Bordeaux-Bègles restent à la deuxième position du classement mais ont déçu leur entraîneur.
"On a été catastrophique"
En conférence de presse, Christophe Urios n'a pas hésité à fustiger l'attitude de son équipe. "Est-ce que c'est difficile? Je ne sais pas. La seule chose que je sais, c'est que je vais féliciter les Toulonnais. On a pris une leçon d'équipe en fait, a commenté Urios. La semaine dernière (à Montpellier), on a été capable de jouer en équipe, là on ne l'a pas fait. Tactiquement, notamment en deuxième période, on a été catastrophique là où j'ai trouvé juste ce qu'on faisait en première période. Sur le plan du jeu, tactiquement et après à partir de l'essai à la 60e minute, on a été battu dans le combat."
Vainqueur à Montpellier la semaine dernière, l'UBB a connu un cinquième revers de rang à domicile. Malgré la défaite montpelliéraine ce samedi, l'équipe d'Urios n'a pas réussi à reprendre la tête du championnat, face à un adversaire qui peut encore croire au top 6 en fin de saison, repassé huitième. "On avait une opportunité aujourd'hui, on l'a laissée s'échapper, a regretté encore Urios, qui n'a pas hésité à se remettre en question. On est mal sorti du camp sur le coup d'envoi, c'était déjà le cas à Montpellier. Il faut faire le job. Trop de joueurs ne l'ont pas fait, ça m'a un peu gonflé. Je me suis trompé sûrement dans la préparation du match et de l'équipe. On verra ça demain avec eux."
L'UBB a désormais vingt jours pour préparer la prochaine journée face au LOU, une nouvelle fois à domicile. Les joueurs devaient avoir quelques jours de repos après cette rencontre face au RCT. "On avait prévu une semaine de vacances la semaine prochaine, mais je ne sais pas, on verra. Je me laisse le droit de changer. Là, c'est possible que je change", a lancé Christophe Urios, très mécontent.