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XV de France: Ntamack dénonce des propos déformés après ses critiques virulentes

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Emile Ntamack, ancien arrière international français, a dénoncé des propos déformés dans un article paru lundi dans le Daily Mail dans lequel il avait sort la sulfateuse contre le XV de France et Mathieu Bastareaud.

Emile Ntamack contre-attaque au lendemain de la parution d’une interview dans le tabloïd anglais, le Daily Mail, dans laquelle il a vivement critiqué le XV de France, où joue son fils Romain, et Mathieu Bastareaud, vice-capitaine des Bleus évincé du groupe pour la Coupe du monde. "Intox: l’interview avec le Daily Mail a eu lieu il y a 2 mois, a-t-il écrit sur son compte Twitter. L’article du jour déforme mes propos. Mon soutien et mon profond respect pour le staff de qualité qui entoure cette équipe de France ainsi que les joueurs qui la composent sont infaillibles. Je suis avec vous!"

Il apporte aussi son soutien à Bastareaud en maintenant la même ligne de défense. "Quant à Mathieu Bastareaud, c’est un grand joueur, encore une fois mes propos ont été déformés, assure-t-il. Comme tout joueur, il a dû faire face à des remises en questions, des choix…il a pour moi apporté beaucoup à l’équipe de France pendant toutes ses sélections. Amitiés."

Dans l’interview accordée au média anglais, l’ancien arrière international français, qui fut également entraîneur des arrières des Bleus sous l’ère Marc Lièvremont (2007-11), avait, entre autres, sorti la sulfateuse sur les problèmes de gestion de la sélection. "Le problème, ce n'est pas Brunel, avait-il lâché. Le problème, c'est de savoir qui décide dans cette équipe. Il y a 16 personnes dans le staff. Chacun parle aux joueurs mais qui est le chef? En Angleterre, c'est Eddie Jones qui décide de tout. Peut-être que, parfois, il se trompe, mais il décide quand même. En France, on ne comprend pas bien qui décide de quoi. Il y a Brunel aujourd'hui, Galthié pour demain mais qui est déjà là. Alors, qui commande pendant cette Coupe du monde? On ne sait pas."

Ntamack est au Japon

Il avait aussi pointé les kilos en trop de Bastareaud et le choix de lui confier le brassard de capitaine (il était numéro dans la hiérarchie derrière Guilhem Guirado avant d’être écarté du groupe). "Je ne veux pas m'attaquer au joueur mais au symbole, avait-il lâché. Bastareaud en tant que capitaine de l'équipe de France? C'est ça notre rugby? Notre philosophie? (…) Est-ce que Bastareaud peut être le symbole du rugby que vous souhaitez pour vos enfants? Je ne crois pas." Mais tout cela a donc été déformé selon Ntamack, qui est au Japon pour suivre le Mondial.

NC