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XV de France - Ouedraogo : "On joue notre place dans les 31"

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Avant d’affronter l’Angleterre à Twickenham ce samedi, Fulgence Ouedraogo a hâte d’en découdre. Le troisième-ligne sait qu’il a une carte importante à jouer à une semaine de l’annonce du groupe des 31. La pression monte de plus en plus.

Fulgence Ouedraogo, comment abordez-vous ce premier match amical face à l’Angleterre ?
C’est un peu comme les premiers matches amicaux en club. Ça va permettre de se mettre en jambes, de trouver de l’intensité, de jouer nos phases de jeu avec du contact et donc de la difficulté. On va savoir un peu où on en est. Nous sommes également en compétition car après les deux matches face à l’Angleterre, le staff va donner son groupe pour la Coupe du monde. Il y a des places à gagner. On a tous envie de se montrer et de faire un gros match. Mais il y a surtout de l’enthousiasme.

Ce n’est pas vraiment un match amical…
(il rigole) Si, c’est un match amical. Il y a du défi, de la pression car on joue notre place dans les 31.

Mais est-ce qu’il y aura vraiment quelque chose à ressortir de ce match ?
Je ne sais pas. C’est difficile à dire. Il n’y a pas de vérité. Si je me souviens bien, en 2007, l’équipe de France avait battu deux fois les Anglais et ça n’avait pas empêché les Bleus de perdre le match d’ouverture face à l’Argentine. C’est pour ça que ça reste un match amical.

Quel est votre objectif sur ce match ?
Montrer que je mérite ma place dans le groupe final, que j’ai envie de participer à la Coupe du monde. Je veux être utile à l’équipe.

Ouedraogo : "Pas envie de se louper" 

Ressentez-vous de la pression ?
Oui, forcément. On a envie de bien faire, de ne pas se louper, de tout donner et sortir un bon match pour être dans le groupe.

Comment vous sentez-vous après cette grosse préparation physique ?
Il y a encore des signes de fatigue qui restent. Mais on a pu enchaîner de grosses séances de physique sans être forcément cramé à chaque fois. On récupère vraiment bien. Après, on n’est pas forcément en pleine possession de nos capacités. Ça viendra sûrement après les matches amicaux.

Avez-vous jeté un œil sur les matches du Four Nations et qu’avez-vous pensez des troisième-lignes alignées ?
J’ai regardé quelques bouts de matches. On a vu des rencontres engagées. On voit des troisième-lignes comme celle des Néo-Zélandais avec un troisième-ligne centre puissant et des troisième-lignes aile plus coureurs. C’est ce type de troisième-ligne le plus en place en ce moment.

Comment trouvez-vous François Trinh-Duc ?
Je le sens bien. Il est en forme, il a fait de bons résultats dans les tests physiques, il est déterminé. Il s’est bien préparé pour cet événement. Il y a de la pression, du stress car il veut faire partie du groupe. Mais il a mis beaucoup de points de son côté. 

En l’absence des cadres comme Dusautoir ou Papé, est-ce qu’il y a la possibilité d’affirmer un leadership ?
Pas plus que ça. Il y a des joueurs qui ont plus d’expérience que moi. Peut-être pour François (Trinh-Duc) ou Morgan (Parra) à la charnière qui auront un rôle important à jouer.

WT à Falgos