XV de France: "Tous les ingrédients réunis pour un match mémorable", salive Alldritt avant l’Irlande

Est-ce que cette victoire un peu étriquée face à l’Italie a amené un peu de doute ?
Du doute, non. Il n’y a pas de doute. On sait où on va. On a appris bien sûr. Que ce soit sur plusieurs aspects du jeu, comme la discipline, on a appris. Ensuite, il faut être plus juste, plus fort. On a appris sur la gestion du match aussi. On fait une très bonne entame, ensuite il y a un petit relâchement. Donc voilà, on continue à apprendre, matchs après matchs. Que ce soit face à l’Italie, l’Afrique du Sud ou n’importe qui, il y a toujours des bonnes choses à analyser.
On a beaucoup évoqué les problèmes de discipline de votre équipe après le match face à l’Italie. Les directives de World Rugby sur les rucks ont été également abordées. Comment avez-vous géré ça cette semaine ?
Ça a d’abord été analysé avec Jérôme (Garcès) et l’ensemble du staff. Il y a l’option de se dire que ce n’est que la faute de l’arbitre mais aussi l’option de se dire que les fautes elles y sont. Ça a été sévère mais juste. Il faut qu’on élève notre niveau dans ce domaine. Il y a des directives qui ont été données. Maintenant on le sait. Ça a été un peu notre crash-test à ce niveau. On est au courant, on ne pourra plus se chercher d’excuses.
Depuis le début de l’ère Galthié, les Irlandais ne vous ont jamais battus. Est-ce que ça change quelque chose ?
On ne se fie pas trop à ça pour être honnête. A la place des Irlandais, ça fait trois ans que je perds contre la France, il y a deux ans on gagne chez eux, ils ont toute la motivation pour être prêts ce week-end. Donc nous, c’est le genre de match qu’on veut jouer. On affronte les numéros un mondiaux, ils annoncent un stade avec une atmosphère qui va être folle, toute cette ambiance du VI Nations, il y a tous les ingrédients réunis pour que ce soit un match mémorable. Et nous, joueurs, on vit pour ces moments-là. Donc on ne va pas tout changer, on va y aller et prendre beaucoup de plaisir. Et se donner à 300% et être dominants. Jouer notre rugby.
Vous allez croiser le fer avec la 3e ligne Van Der Flier, Doris et O’Mahonny. Comment l’abordez-vous ?
On sait que c’est une 3e ligne vraiment active, une des meilleures au monde actuellement. Il ne faut pas se focaliser uniquement sur eux mais on sait qu’il y aura beaucoup d’activité, beaucoup de contests, beaucoup de plaquages et qu’ils couvent énormément de terrain. A nous d’avoir des soutiens plus près que d’habitude et d’être plus forts et plus solides sur les rucks. On le sait, on est prévenus. Mais que ce soit la 3e ligne ou tout le reste du pack, c’est hyper mobile, c’est présent partout sur le terrain. Ça promet une belle bataille.
Est-ce qu’on s’attend quelque part à moins voir le ballon et subir des temps de jeu ?
Oui, ils monopolisent le ballon, mais ils s’en séparent assez vite s’ils sont malmenés. Donc à nos d’être très bons défensivement. Ne pas leur donner d’avantages trop faciles, de fautes trop faciles. Tout ce qu’ils doivent marquer comme point, j’ai envie de dire, il faut qu’ils aillent le chercher et que ce soit dur à marquer. Ça c’est notre premier objectif. Et après, si on ne voit pas le ballon du match et qu’on gagne, je signe de suite.