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XV de France - Trinh-Duc : "C’est hard !"

François Trinh-Duc (XV de France)

François Trinh-Duc (XV de France) - AFP

EXCLU RMC SPORT. Dans l’Intégrale Tour ce mercredi sur RMC, François Trinh-Duc a reconnu que la préparation de la Coupe du monde est corsée pour le XV de France. Et le Montpelliérain fait tout pour convaincre le staff de l’emmener en Angleterre.

François Trinh-Duc, il paraît que vous allez souffrir pendant la préparation. Est-ce le cas ?

Oui, on est bien parti. On va souffrir pendant deux mois. Et pendant deux jours, on a déjà bien souffert. On accumule les journées d’entraînement à haute intensité. C’est bien, on est content de souffrir et d’être là. Ça va être dur pendant deux mois. On va bien se préparer individuellement, collectivement. On va essayer de créer beaucoup de cohésion et un bel état d’esprit pour cette Coupe du monde.

Est-ce que ça tire déjà ?

Pour l’instant, ça va. Mais c’est vrai qu’on fait beaucoup de physique, de musculation. On court beaucoup. L’enchaînement de ces entraînements fait que c’est hard !

Est-ce que ça a calmé votre enthousiasme, que vous aviez partagé sur les réseaux sociaux en vidéo à l’annonce du groupe ?

La joie et l’excitation sont toujours là, même si je me suis bien remis au boulot depuis cette journée de l’annonce et même si les entraînements sont durs et longs.

C’était un soulagement, à ce moment-là…

Un soulagement, oui. Une vraie libération. Après cette saison un peu galère avec cette fracture du tibia, j’ai connu des moments de solitude, de doute. Je voyais la Coupe du monde s’éloigner pour moi, alors que c’était un réel objectif. Tout le stress emmagasiné depuis toutes ces années est ressorti ce jour-là.

Vous attendiez-vous à cette convocation ?

J’y croyais dur comme fer. Je m’entraînais dur. Tous les matins, je me levais avec cet objectif de faire la Coupe du monde. Mon retour en fin de saison avec Montpellier, c’était vraiment pour me montrer et prouver que j’avais bien récupéré de ma blessure. Ce n’était pas fait. Les statistiques ne jouaient pas en ma faveur. Donc c’était encore plus stressant.

Comment vivez-vous la concurrence à ce poste de demi d’ouverture ?

C’est la loi du XV de France. On essaye de passer outre. C’est quelque chose que tous les joueurs ont en tête, il y en a cinq qui vont malheureusement quitter l’aventure au mois d’août. On est des grandes personnes, des compétiteurs. Ça n’empêche pas de créer un très bon d’état d’esprit, d’avoir beaucoup de cohésion dans le groupe. Ça va être indispensable pour la Coupe du monde. Comme dans un club, il faut créer beaucoup de liens d’amitié.

Comment comptez-vous faire la différence ?

C’est compliqué. J’essaye, à tous les entraînements, de donner le meilleur de moi-même, de progresser, d’être prêt individuellement, de prouver que je peux participer à cette Coupe du monde.