XV de France: "Leur intégration s’est faite naturellement", Arlettaz revient sur le retour de Jegou et Auradou

Entraîneur de l'attaque du XV de France, Patrick Arlettaz s'est exprimé sur les premiers pas d'Oscar Jegou et Hugo Auradou à Marcoussis depuis l'annonce du non-lieu dans leur affaire de viol.

La performance avant tout. Quelques semaines après l'annonce du non-lieu dans leur affaire de viol, Oscar Jegou et Hugo Auradou ont été rappelés par Fabien Galthié dans le groupe des 42 joueurs qui préparent le premier match du Tournoi des VI nations face au pays de Galles ce vendredi au stade de France. Le Rochelais et le Palois ont même été conservés au sein des 23 joueurs restés dans l'Essonne ce week-end. Leur présence à Marcoussis est donc purement liée au volet sportif, comme l'a expliqué Fabien Galthié à plusieurs reprises et confirmé par Patrick Arlettaz ce dimanche.

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"À partir du moment où on a fait le choix de les prendre dans les 42, c’est parce qu’ils étaient performants. Leur intégration s’est faite naturellement", a confié l'entraîneur de l'attaque lors d'un point presse à cinq jours de l'entrée en lice des Bleus dans le Tournoi. "Il y avait deux versions, celle d’Oscar et Hugo, celle de la plaignante. Ça a été jugé par la justice argentine, et nous on a pris ça comme état de fait. Il fallait choisir une des deux versions, autant laisser la justice la choisir pour nous."

Ils ont laissé une bonne impression

Désormais focalisés sur le terrain, Oscar Jegou et Hugo Auradou ont impressionné joueurs et staff. La science de la touche d’Auradou, la solidité dans le jeu de Jégou, malgré ses 94 kilos, poids quasi anachronique pour un 3e ligne aile dans ce rugby moderne, ces deux-là ont été omniprésents en cette première semaine d’entraînement.

"Il fallait voir leurs performances sur le terrain et elles étaient très bonnes, ils sont donc dans les 42 et fatalement ils postulent, ce sont des candidats possibles bien évidemment à une place au sein du XV de France. Titulaire, remplaçant... Ils postulent comme les autres 40 joueurs", complète Patrick Arlettaz, conscient que ce retour rapide peut faire parler.

"On n’est jamais hermétiques, le sujet n’est pas là, on n’est pas là pour mettre des œillères. Ça peut susciter des réactions mais il faut faire un choix. S’attendre à quelque chose, peut-être, le subir, non. Il faut être justes dans notre façon de traiter ça. S’ils sont très bons, ils postulent. On verra les réactions après." En attendant, Auradou et Jegou se placent pour vivre leur premier match de Tournoi des VI nations vendredi face au Pays de Galles (21h15).

AS avec Pierre Thévenet