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EN DIRECT - Procès Mendy: les débats reprendront le 17 octobre

Benjamin Mendy.

Benjamin Mendy. - Iconsport

Ajourné en fin de semaine dernière, le procès de l'international français Benjamin Mendy, jugé pour viols et agressions sexuelles par la justice britannique, va reprendre ce mardi.

Le procès reprendra le 17 octobre

Comme indiqué par le Manchester Evening News, le procès de Benjamin Mendy ne reprendra pas ce mardi. Ajourné en raison d'un cas positif au Covid-19 chez l'un des jurés, le procès reprendra finalement le 17 octobre puisqu'un deuxième membre du jury a été testé positif lundi.

Avant les dernières nouvelles, le calendrier initial prévoyait une reprise des débats mardi, mercredi, jeudi, avant une pause vendredi et la semaine suivante.

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Le procès ajourné jusqu'à la semaine prochaine

Comme indiqué par le Manchester Evening News, le procès de Benjamin Mendy a été ajourné "au moins" jusqu'à mardi prochain, alors qu'il devait initialement reprendre ce mercredi. L'un des douze jurés a été testé positif au Covid-19.

"Ce que nous allons faire, c'est attendre jusqu'à lundi, puis demander au juré comment il se sent. S'il est négatif et se sent assez bien, l'idée est que nous siégerons à nouveau mardi", a indiqué le juge devant la court.

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Le procès est ajourné et reprendra demain

Fin de cette nouvelle journée de contre-interrogatoire. Les débats reprendront demain matin.

Nouveaux pleurs pour la plaignante

À nouveau interrogée sur sa relation avec ses amies, la plaignante a à nouveau fondu en larmes. "Ça m'a causé beaucoup de problèmes, a-t-elle expliqué. Les gens prennent leur distances avec moi et ça a beaucoup à voir avec ça."

Elle est aussi revenue sur son interaction avec la onzième plaignante, le soir où elle a été violée. Alors qu'elles s'étaient isolées de la fête où se seraient déroulés les faits, cette dernière se serait confiée à elle, expliquant qu'elle se sentait "horrible et sale". La plaignante du jour aurait alors envisagé de quitter la soirée, mais est finalement revenue sur place. "Je n'avais pas mes clés et mon téléphone, a-t-elle expliqué. C'était quasi sans issue."

Les versions de l'accusé et de la plaignante confrontées

Les versions de Saha Matturie, l'autre accusé de ce procès, et la plaignante ont été confrontés au cours de l'après-midi.

Quelques désaccords majeurs ont émergé: là où l'accusé explique que la jeune femme lui a demandé son Snapchat et de pouvoir venir au prochain match de Manchester City, elle assure que l'invitation venait de Saha Matturie lui-même.

"Pas de contact sexuel" avec Jack Grealish

Au cours de l'interrogatoire, la plaignante a affirmé ne pas avoir eu "de contact sexuel" avec Jack Grealish. "Rien ne s'est passé avec lui", a-t-elle confirmé.

Longuement confrontée à un tweet viral qu'elle a retweeté à son sujet, elle a indiqué l'avoir partagé sans vraiment penser à sa signification. "Je pensais que c'était juste drôle", a-t-elle expliqué, affirmant qu'elle n'avait jamais eu spécialement envie de le rencontrer.

Un contre-interrogatoire difficile pour la plaignante

La plaignante a été mise en difficulté par l'avocate de la défense, au cours de son interrogatoire. Confrontée à un message qu'elle aurait posté sur un Snapchat privé concernant l'affaire, elle a assuré ne pas se rappeler combien de personnes la suivait sur ce compte.

"Je n'ai plus d'amis maintenant. Je me sens merdique", a-t-elle ajouté, en fondant en larmes.

Plus tard, elle a reconnu avoir supprimé des messages sur son téléphone avant de le donner à la police.

Des conversations entre la plaignante et sa famille étudiées

Dans une conversation enregistrée avec sa tante et sa mère, la plaignante indique "ne même pas se souvenir de la fellation", ce qui a été relevé par l'avocate de la défense.

"Des choses vous reviennent après, s'est-elle justifiée. C'est ce qui m'est arrivé. J'ai eu des épisodes traumatiques dans ma vie, donc j'ai d'abord enterré ce souvenir."

Le contre-interrogatoire a repris

La pause déjeuner étant terminée, l'interrogatoire de la dixième plaignante a repris.

Benjamin Mendy aurait demandé à la plaignante de "ne pas oublier sa pilule"

Avant la pause, la plaignante a à nouveau assuré qu'elle "n'avait pas consenti" à avoir une relation sexuelle avec Benjamin Mendy.

"Je me suis tétanisée. J'avais peur... Je voulais que ça s'arrête. Je n'ai rien dit, parce que j'étais tétanisée à ce moment", a-t-elle ajouté. Elle a par ailleurs affirmé avoir reçu un texto du joueur le lendemain lui rappelant de "ne pas oublier sa pilule".

Le procès ajourné

C'est l'heure de la pause déjeuner.

Une fellation non consentie selon la plaignante

Cette fellation n'était pas consentie selon la plaignante. "Il m'a forcé à avoir un rapport sexuel oral." Benjamin Mendy aurait mis ses mains derrière la tête de la plaignante et l'avait poussée vers son bassin.

Lors de son audition devant la police, la plaignante n'a jamais utilisé le mot "forcé", mais elle a utilisé des gestes de la main lorsqu'elle a expliqué ce qu'il s'était passé.

La plaignante a admis qu'elle n'avait pas parlé à la police de la fellation mais elle en avait parlé à quelqu'un dans un centre d'orientation en matière de santé sexuelle.

Benjamin Mendy m'a " forcée à avoir une relation sexuelle orale", selon la plaignante

Une fois dans le bureau, Benjamin Mendy a fermé la porte. À l'époque, elle pensait que la porte était verrouillée, version qu'elle contredit dans son témoignage.

"il n'a pas parlé de sexe. Il n'y a pas eu de conversation en amont. Je ne lui ai pas dit oui", a-t-elle confié, affirmant que le joueur de Manchester City lui avait demandé une fellation. Ce qu'elle a fait.

"Je l'ai fait mais je n'ai pas dit que je le voulais", a-t-elle déclaré, décrivant comment Benjamin Mendy avait utilisé ses mains pour déplacer sa tête vers lui alors qu'il était debout. "Il a tiré ma tête vers le bas et sa main était sur ma tête."

"Je ne voulais pas qu'il se passe quelque chose entre nous"

Benjamin Mendy a demandé à la plaignante de le suivre dans son bureau. Cette dernière a accepté parce qu'elle pensait "qu'il "voulait de l'intimité par rapport à ses amis."

A la question de savoir si elle était heureuse de le suivre, elle a répondu : "Je ne savais pas ce qu'il voulait..... Je pensais qu'il voulait plus d'intimité. Mais je ne voulais pas qu'il se passe quelque chose entre nous."

Mendy a complimenté la plaignante

La plaignante reconnait avoir dit à la police qu'elle avait pris de la cocaïne chez elle, avant de sortir. Une fois chez Benjamin Mendy, elle a bu de la vodka framboise, ainsi que quelques verres de champagne, mais elle n'était pas ivre.

Lors de cette soirée, la plaignante a enlevé sa jupe, mais son haut couvrait ses fesses. Benjamin Mendy l'a alors complimentée sur sa silhouette, ses fesses et ses yeux.

"Je lui ai dit que j'avais 17 ans", confie-t-elle.

Des amis français de Benjamin Mendy présents

Interrogée pour savoir si elle était "excitée par la présence de footballeurs", la plaignante nie, affirmant seulement être "juste excitée par la fête".

Relancée sur une éventuelle excitation en raison de la présence de Jack Grealish, la plaignante nie de nouveau. Elle affirme qu'elle ne voulait pas devenir la petite amie de l'international anglais.

Grealish et Mendy n'étaient pas dans la voiture sur le chemin de la fête

Sur le chemin pour se rendre à la fête, la plaignante assure que ni Jack Grealish, ni Benjamin Mendy n'étaient dans la voiture. Une bouteille circulait dans le véhicule.

Une fois sur place, il n'y avait "que quelques personnes". La plaignante n'est pas au courant qu'il y ait quelconque famille de Benjamin Mendy. En revanche, elle confirme qu'il restait des traces d'une fête précédente.

"J'aurais pu appeler ma mère mais j'attendais que mon amie arrive"

Questionnée à nouveau, la plaignante confie qu'elle aurait pu "appeler sa mère", mais elle attendait "que son amie arrive". "Je devais donner mon téléphone à ces gens."

Une situation "ambiguë"

L'avocate lui demande pourquoi elle n'a pas pris un Uber pour rentrer, plutôt qu'un taxi. "Je n'avais pas d'argent sur mon compte à ce moment-là pour commander un Uber de retour. J'attendais mon amie pour voir si elle pouvait venir aussi pour m'accompagner", rétorque la plaignante, qui se trouvait dans "une situation ambiguë", sans savoir "ce qu'il se passait".

La demande de remise de son téléphone étant "assez forte",elle s'est sentie "obligée" de le remettre.

"Je n'ai pas compris pourquoi je devais donner mon téléphone"

Interrogée par Eleonor Laws, la plaignante affirme que des gens prenaient des photos et des vidéos. "Oui, je me souviens qu'il y avait beaucoup de gens qui sortaient et que les gens prenaient des photos. On a dit à ces filles de ne pas prendre de photos... on leur a dit d'effacer ces photos sur leurs téléphones et de supprimer toutes les preuves de leur présence au club", confie-t-elle.

Avant de monter dans le taxi, la plaignante a dû remettre son téléphone. "Je n'ai pas compris pourquoi je devais donner mon téléphone. Pour moi, on m'a simplement demandé d'aller à une fête, ce qui n'arrive pas. Je suis déjà allée à des fêtes et on ne m'a jamais demandé de donner mon téléphone."

La plaignante ne voulait pas aller à une soirée seule

Une vidéo du contre-interrogatoire est diffusée. La plaignante écoute un vocal qu'elle a envoyé à une amie lorsqu'elle attendait à l'extérieur de l'établissement China White, une boîte de nuit.

Dans ce vocal, elle explique à son amie qu'elle allait se rendre "à une putain de fête". Elle semblait "excitée" et voulait qu'une amie l'accompagne.

La suite du contre-interrogatoire de la dixième plaignante entendu ce mardi

Après quatre jours de pause, le procès de Benjamin Mendy reprend ce mardi. Le jury doit entendre la suite du contre-interrogatoire de la dixième plaignante à la Chester Crown Court.

Le rôle de Jack Grealish au coeur des débats à cause d'une relation avec une femme violée

Selon de nouveaux témoignages entendus ce vendredi lors de l'audience du jour, l'attaquant de Manchester City Jack Grealish aurait été présent au domicile de Benjamin Mendy au moment d'au moins un viol présumé.

L'international anglais aurait même eu une relation sexuelle - consentie - avec une jeune femme ensuite violée par Louis Saha Matturie, le co-accusé dans cette affaire.

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Un mail qui pose question

Un mois après l'agression présumée, en mai, la plaignante a reçu un e-mail d'une société appelée Compensation Experts. Questionnée par Lisa Wilding, qui lui demande si elle a fait des recherches d'éventuelles indemnisations par rapport à Louis Saha Matturie, la plaignante répond qu'elle ne savait "pas exactement pourquoi" elle avait souscrit.

Pour conclure ce contre-interrogatoire, la plaignante rappelle une dernière fois qu'elle ne ment pas sur le déroulé des faits.

La plaignante insiste

La plaignante confirme qu'elle ne savait pas que c'était avec Louis Saha Matturie qu'elle avait des relations sexuelles. Elle réfute l'idée que ce soit elle qui l'ait "encouragé", tout en affirmant qu'elle n'avait pas entendu sa voix pendant l'acte.

"Je sais que ce n'est pas arrivé"

La plaignante ne savait pas qui était l'homme avec qui elle a eu des relations sexuelles. Elle affirme qu'elle n'était pas "bien réveillée" lorsque qu'il se serait mis au lit avec elle.

L'avocate suggère à la plaignante que c'est elle qui a effectué les préliminaires, notamment en touchant "son corps, son pénis" et "en enlevant ses sous-vêtements."

"Je ne me souviens pas du tout de ça. Je sais que ce n'est pas arrivé", souligne la plaignante.

La plaignante "fatiguée et somnolente"

La plaignante affirme qu'elle s'était déjà rendue chez Louis Saha Matturie, un mois avant l'agression présumée.

Ce soir-là, cette dernière nie avoir demandé à Louis Saha Matturie de rester chez lui. Ce serait l'accusé qui lui aurait dit de "monter dans la chambre d'amis" après qu'elle ait mentionné qu'elle était "fatiguée et somnolente".

- "Essayez-vous de faire croire que M. Saha vous persuadait de rester ?", questionne Lisa Wilding

- "Je n'ai jamais dit cela", répond la plaignante.

Le procès a repris, avec le contre-interrogatoire de la neuvième plaignante

Le contre-interrogatoire est mené par l'avocate de Louis Saha Matturie, Lisa Wilding. Cette dernière questionne la plaignante sur sa décision de se rendre chez Louis Saha Matturie à Chapel Street, le soir où elle l'accuse de l'avoir agressée sexuellement.

La plaignante confirme qu'elle s'est rendue sur les lieux tôt dans la matinée avec une amie. Ils ont fait une partie de Uno avec Louis Sahara Matturie et un ami.

Procès ajourné jusqu'à nouvel ordre

Dans l'attente que des problèmes techniques soient résolus, les débats ont été interrompus.

La plaignante raconte le choc

"Je me suis dit 'qu'est-ce qui se passe ?' J'ai pris mes vêtements et je suis partie en courant." La jeune fille de 17 ans assure lui avoir immédiatement écrit: "Pourquoi tu m'as fait ça, bordel ?"

Matturie lui aurait alors répondu: "Je ne sais pas de quoi tu parles." "Il a dit qu'il était confus puis je l'ai supprimé de Snapchat", ajoute-t-elle.

Le violeur présumé portait une cagoule

A moitié endormie, la jeune femme pensait avoir affaire à l'homme auquel elle parlait avant de s'endormir. Elle a alors remarqué que l'homme portait une cagoule dissimulant son visage ainsi que des vêtements différents. Il n'a pas parlé et est sorti de la pièce", ajoute-t-elle. "À ce moment-là, j'ai réalisé que ce n'était pas lui." La victime présumée serait alors sortie en courant pour confronter Matturie, l'accusant d'avoir abusé d'elle, ce à quoi le coaccusé dans ce procès aurait répliqué en la traitant de "menteuse".

La suite glaçante du récit

Dans la séquence vidéo diffusée, la jeune fille âgée de 17 ans raconte au policier qu'elle s'est rendue chez Louis Saha Matturie avec l'un de ses amis. Au cours de la soirée, après avoir bu quelques verres et parlé à l'un des amis de Matturie, elle dit s'être endormie dans une chambre d'amis vers 5 heures du matin et s'être réveillée environ une heure plus tard, trouvé sur elle quelqu'un qui essayait de coucher avec elle.

Le récit du viol

La victime présumée raconte avoir subi des attouchements de la part d'un homme qu'elle désigne comme étant Louis Saha Matturie alors qu'elle était allongée sur le côté: "Je me souviens l’avoir senti me toucher le sexe, le clitoris." Elle explique ensuite que l'homme en question est monté sur elle pour la violer. "Sa tête était sur mon épaule donc je ne pouvais rien voir", a-t-elle dit à l'officier. Je pensais que c'était l'autre gars." Le coaccusé Matturie l'aurait alors maintenu sous son emprise en l'agrippant par les épaules à l'aide de ses mains tandis qu'il la pénétrait, d'après le récit de la plaignante.

Les débats ont repris

Il est encore question de Louis Saha Matturie ce mardi matin. La vidéo de l'interrogatoire de la neuvième plaignante est projetée. Elle accuse M. Matturie de l'avoir agressée sexuellement et violée le même soir en avril 2021.

Louis Saha Matturie au coeur du procès mercredi dernier

La journée de mercredi fut entièrement consacrée à Louis Saha Matturie. Les jurés ont ainsi pu voir l’audition enregistrée d’une nouvelle plaignante accusant Matturie de viol. Des faits qui se seraient déroulés dans l’appartement du coaccusé, présenté comme l’assistant de Benjamin Mendy, en mars 2021. La victime présumée a expliqué avoir bu avant de se réveiller dans un état vaseux en train d’avoir un rapport sexuel.

Une audience à rebondissements mardi dernier

Mardi, l'audience a vu l'abandon de quatre charges visant Benjamin Mendy (accusation de viol) et Louis Saha Matturie (deux accusations de viole et une autre d’agression sexuelle). L'une des huit accusations de viol visant le champion du monde a été abandonnée faute de preuve suffisante apportée par le parquet. Il reste accusé de sept viols, d'une tentative de viol et d'une agression sexuelle contre sept femmes. Quant à Louis Saha Matturie, il reste accusé de six viols et trois agressions sexuelles.

Suite du procès de l'international français Benjamin Mendy

Âgé de 28 ans, le défenseur français, suspendu depuis un an par Manchester City, est jugé depuis début août à Chester, dans le nord de l'Angleterre. Il nie en bloc toutes les charges qui pèsent à son encontre. Vainqueur de la Coupe du monde 2018 avec l'équipe de France, où il était remplaçant, Benjamin Mendy a passé plus de quatre mois, d'août 2021 à janvier 2022, en détention provisoire.

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