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Super G (Bormio): première victoire en Coupe du monde pour Moeller, deux Français dans le Top 10

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Pour le dernier rendez-vous de ski de l'année, c'est le surprenant Moeller qui s'est imposé ce dimanche sur le Super G hommes de Bormio (Italie), devant Kriechmayr (+0.2) et Monney (+0.24). Le Norvégien, en grande forme dans la discipline depuis le début de saison, signe sa première victoire en Coupe du monde. Sans Sarrazin ni Pinturault, la France compte tout de même deux représentants dans le Top 10, Nils Allegre et Florian Loriot.

C'est terminé, Moeller s'impose pour la première fois de sa carrière en Coupe du monde !

À 24 ans, Fredrik connaît sa première victoire en Coupe du monde. Le Norvégien s'impose sur le Super G de Bormio, après ses 4es place à Beaver Creek et Val Gardena. Odermatt s'est manqué et termine 5e, deux Français dans le Top 10.

  • Moeller (1.29:22)
  • Kriechmayr (0,2)
  • Monney (+0.24)
  • Rogentin (+0,42)
  • Odermatt (+0,45)
  • Von Allmen (+0.64)
  • Hemetsberger (+0,66)
  • Allegre (+0,74)
  • Loriot (+0.91)
  • Babinsky (+0,93)

Premier départ assuré pour Ducros

Pour son premier départ en Coupe du monde, Léo Ducros a terminé sa course sur le difficile tracé de Bormio. Le Français a été prudent et termine en 1.34:66, à 5.44 secondes de Moeller.

Bientôt le tour du dernier français

Après l'abandon de Perathoner, c'est un autre Italien qui s'élance, Bernardi. Il est très prudent sur ses skis, Pur son deuxième départ en Coupe du monde, il se manque légèrement en fin de course, il est 30e, à moins de 3 secondes de Moeller.

Plus que 10 départs, dont un Français

Personne ne semble pouvoir inquiéter le vainqueur provisoire Moeller. Il reste encore 10 skieurs, dont le Français Léo Ducros.

Déception pour Bailet

Que c'est compliqué pour Bailet. Trop à l'intérieur dès la 3e porte, le Français abandonne dès le début du tracé.

Bailet avant-dernier représentant français

Alors que les trois derniers skieurs qui se sont élancés ont signé de timides résultats avec deux secondes de retard minimum sur Moeller.

"Je ne pouvais pas croire à une victoire"

"J'ai essayé de faire ce que j'avais prévu. Je ne m'attendais pas à un tel Super G aujourd'hui. J'avais de bonnes sensations, mais je ne pouvais pas croire à une victoire. Maintenant j'ai cinq jours de repos à la maison, je suis content de rentrer et je serai là au prochain départ", a confié Moeller au micro d'Eurosport.

Deux abandons de suite

Très bon au départ, Hacker s'est ensuite retrouvé sur un ski. De quoi lui faire perdre de précieux dixièmes. Il termine 14e, il aurait pu rêver mieux.

Le Canadien Alexander a ensuite pris l'intérieur au lieu de l'extérieur, et abandonne.

C'EST FOU, Eichberger fait exactement la même erreur et abandonne aussi.

Les passages s'enchaînent et se ressemblent

Trop prudent, Cater termine à 3.03 secondes du temps référence.

Moeller peut croire à une victoire finale

Lehto 22e, Baumann 21e, Innerhofer forfait, Bennett 25e, abandon de Monsen... les passages sont maintenant à plus de 2 secondes de Moeller.

Un super départ, mais une erreur fatale pour Nils Alphand

Très bon hier sur la desncente, Nils Alphand apprécie la piste de Bormio et c'est un des rares français qui n'a pas été touché par la maladie.

Le départ est bon, mais une erreur et c'est fichu. C'est la loi du haut niveau, le Français prend trop large, le pied droit lui fait ensuite défault. Alors qu'il avait signé le 7e meilleur temps au premier intermédiaire, il termine dernier, en 1.32:65, à 3.43 secondes de Moeller

Giezendanner trop tendre

Un peu de temps d'attente après que Morse ait emporté le piquet de la première porte.

Avant de s'élancer, ses entraîneurs lui demandent d'être "méchant". Sur le portillon, le Français, natif de Chamonix, est un peu imprécis au départ, mais ça manque d'efficacité. Au premier intermédiaire, il a déjà presque une seconde de retard sur le temps de référence.

C'est dommage puisque sur le reste de la course, il revenait bien, mais c'est insuffisant.

Au tour de deux Français: Giezendanner et Alphand

Après l'abandon de Morse, c'est au tour de deux autres Français.

Place au vainqueur d'hier Monney

Alexis Monney, vainqueur samedi sur la descente, n'est pas un spécialiste de la discipline, mais il est en confiance.

Il perd tôt l'accroche et prend large ensuite le pied en l'air, c'est compliqué pour Monney en début de course.

Sur un nuage ce week-end, il revient fort, très fort. Le Suisse se rattrape et revient petit à petit sur Moeller.

Monney signe une 3e place, avec un finish monumental, en 1.29:46, à +0.24 du premier.

Personne ne parvient à se rapprocher de Moeller

+1.91 pour Negomir, abandon pour Roesti, les passages s'enchaînent mais personne ne tient tête au premier provisoire Moeller.

Le spécialiste Loriot en piste

Lent au départ, le Français Loriot se reprend et n'a que 0.18 seconde de retard sur Moeller au 2e intermédiaire. Mais sur le San Pietro, l'accroche est difficile, mais il tient.

C'EST UN TOP 10 PROVISOIRE POUR LORIOT. Il est juste derrière Nils Allegre.

Le skieur tricolore a une pensée en bas de piste pour son compatiote Cyprien Sarrazin avec un coeur fait avec ses mains.

Aïe c'est dur pour Théaux

Pas un gros ryhtme au départ, très prudent. Il a déjà 1.11 seconde de retard au 1er intermédiaire.

Le reste de la course est similaire. Il est provisoirement avant-dernier. Une course décevante, mais à nuancer, puisque les Français sont actuellement touchés par une maladie.

Place aux deux Français !

D'abord Adrien Théaux et son dossard 23. Deuxième représentant tricolore à s'élancer.

Moeller toujours en tête après 22 passages

De gros espoirs sur les épaules de l'Italien, performant sur cette discipline du Super G.

Mais l'Italien est dans la norme, avec +0.39 sur Moeller au premier intermédiaire.

Très direct avant le San Pietro, l'Italien doit réajuster mais prend un peu plus de retard. Il est 14e provisoire à l'arrivée.

Au tour de Striedinger

L'Autrichien veut faire comme son compatriote Kriechmayr (2e provisoire), voire mieux et aller chercher Moeller.

Encore une fois, il commence mal, pas assez dans l'axe. Mais avant de rallier la ligne d'arrivée, l'Autrichien perd totalement l'accroche. Fatigué, il chute et c'est un nouvel abandon. Mais rien de très grave à priori. Il se relève.

Trois passages avant le prochain français

Place maintenant à Murisier. Trop tendre sur sa jambe gauche, il prend un très mauvais départ. Le Suisse s'en sort légèrement mieux sur la suite. Après le San Pietro il perd l'accroche et se sabote et termine en +1.38.

Sejersted, Radamus et Cochran-Siegle manquent leur passage

Les passages s'enchaînent et se ressemblent. Le Norvégien Sejersted termine 11e provisoire en 1.30:34.

Son prochain concurrent à s'élancer, Radamus, fait pire, avec une prise beaucoup trop large en début de parcours, qui est fatale, puisqu'il manque la prochaine porte. C'est le troisième abandon.

Son compatriote américain, Cochran-Siegle réalise l'un des plus mauvais temps entre le départ et le premier intermédiaire, avec presque 6 dixièmes de retard sur le temps de référence de Moeller.

De gros espoirs placés sur Von Allmen

Monstrueux samedi sur la descente, Von Allmen commence mal, mais se rattrape ensuite. Sur le San Pietro, il prend de la vitesse, mais ne parvient pas à garder cette allure.

Il prend la 6e place provisoire de Nils Allegre.

Classement provisoire

  • Moeller (1.29:22)
  • Kriechmayr (0,2)
  • Rogentin (+0,42)
  • Odermatt (+0,45)
  • Hemetsberger (+0,66)
  • Allegre (+0,74)
  • Babinsky (+0,93)
  • Casse (+1,04)
  • Alexander (+1;11)
  • Paris (+1.55)

Et rebelote pour Paris

On parle beaucop du très très bon fin de tracé de Moeller, mais peu ont réussi à également réussir un départ aussi que celui du Norvégien.

Et ce n'est pas l'Italien Paris qui y parvient, il termine en 1.30:77.

Même cas pour Read

Le Canadien perd 3 dixièmes puis 4 autres, Read est trop court et passe l'écart d'une minute.

Qui va pouvoir tenir tête à Moeller?

Goldberg n'accroche pas

Malade, Pinturault ne prend pas le départ comme a annoncé la FFS ce dimanche matin, avant la course.

On saute son dossard n°13, place donc à l'Américain Goldberg, mais c'est trop tendre. +1.6 sec sur Moeller.

Casse... premier à franchir les 120km/h

L'Italien a une très bonne pointe de vitesse, mais ce risque n'est pas sans conséquence, puisqu'il prend beaucoup trop large, ski légèrement dans la poudreuse.

Casse termine en 1.30:26.

Odermatt pas sur le podium !

Sur le sommet du tracé, le Suisse a pris beaucoup de marge, la dernière partie de ce Super G de Bormio est loin d'être aussi bonne que celle de Moeller.

ODERMATT PAS SUR LE PODIUM ! En 1.29:67, il a le 4e temps provisoire.

Place au double dernier vainqueur Odermatt

Marco Odermatt n'est pas en grande forme ! Le Suisse débute très mal et prend une demi-seconde de retard sur Moeller.

Allegre manque de fluidité, il est trop court

Deux, trois petites respirations, le Français réalise une grosse poussée. C'est un super départ très agressif. Mais il a un dixième de retard sur Moeller au premier intermédiaire.

Il ne prend pas large, mais sur la descente avant le San Pietro est légèrement manquée, il perd 3 autres dixièmes. Notre Français a une bonne allure, mais ce n'est pas le résultat souhaité. Il termine juste en dessous de la minute 30, en 1.29:96 (5e temps provisoire).

Place à Nils Allegre ! Notre premier français

Plus grand espoir français aujourd'hui, Nils Allegre s'élance.

Crawford à toute vitesse

Il démarre fort, bien baissé... mais il manque une porte. C'est un deuxième abandon, ici à Bormio.

Départ un peu manqué de Rogentin

Trop tendre en début de course, le Suisse se reprend avant le San Pietro et dévale la piste, mais la dernière partie de Moeller est meilleure que la sienne, Rogentin a 4 dixièmes de retard sur le temps de référence.

C'est au tour de Kriechmayr, trois concurrents avec le Français Allegre

Dans une mauvaise passe, Kriechmayr arrive avec d'autres ambitions à Bormio. L'Autrichien débute fort, mieux que Moeller, mais il perd gros en milieu de course, les virages larges et les bras qui trainent. Il termine en 1.29:42, à 2 dixièmes de Moeller.

Le Canadien trop tendre au départ

Cameron Alexander a pris du retard au départ. Même s'il finit mieux, le Canadien ne parvient pas à refaire son retard et conclut sa course en plus d'une minute trente de course.

Moeller premier Norvégien à s'élancer

Et il commence fort. Sur sa première poussée, il prend 2 dixièmes sur le temps de référence, mais Moeller laisse ensuite trainer le pied gauche. Sur le San Pietro, le Norvégien est propre, dans l'axe et termine fort avec 0.66 d'avance sur Hemetsberger.

Nouveau temps de référence signé Frendrik Moeller en 1.29:22.

Place à son compatriote Babinsky

Au premier intermédiaire, il avait 4/100es d'avance sur Hemetsberger. Après le long saut pour atterrir sur la dernière partie, le San Pietro, l'Autrichien perd ensuite du temps et termine en 1.30:11

Premier temps de référence établit

Avec l'objectif d'établir le premier temps référence, l'Autrichien prend de bonnes trajectoires, dans l'axe.

Il prend un peu large au premier intermédiaire. Sur le San Pietro, il résiste mais il y a de la place lorsqu'il franchit les portes.

Il termine en 1.29:88.

Hemetsberger prochain à partir

L'Autrichien, habillé de rouge, bâtons vert fluo est devant le portillon. Il va bientôt s'élancer.

Après plus d'une dizaine de minutes d'interruption, la course va reprendre dans quelques instants

La piste évacuée, ce Super G va pouvoir reprendre, après ce départ chaotique.

Courage à la cinquantaine de skieurs qui doivent s'élancer, après ce gros gros coup de froid.

Caviezel est évacué

Gino Caviezel est bien dans sa barquette. Il est applaudi par le public venu en Italie. L'hélicoptère décolle.

Aux expressions de visage, le Suisse a vraiment l'air de souffrir, de serrer les dents.

Le tracé de Bormio va continuer de faire parler

Premier dossard, première chute et première blessure... Après la descente, le Super G subit aussi les foudres du très exigeant tracé de Bormio.

Après la très violente chute de Cyprien Sarrazin, son coéquipier Nils Allègre a vivement critiqué l'état de la piste.

>> "Ils ne méritent pas d'avoir les JO", Nils Allègre dézingue Bormio en marge de la chute de Cyprien Sarrazin

Caviezel devrait être hélitreuillé

Skis déchaussés, le Suisse a dévalé la piste juste avant le San Pietro il semble avoir dévalé la descente sur plus de 100 mètres.

Les équipes médicales s'occupent du skieur et l'hélicoptère devrait intervenir.

La terrible chute de Caviezel, ce dimanche 29 décembre à Bormio.
La terrible chute de Caviezel, ce dimanche 29 décembre à Bormio. © Capture

C'est parti pour la dernière course de 2024 et premier coup de froid !

Et c'est Caviezel qui veut donner le ton. Mais c'est terrible, il percute une porte à mi-course. Le Suisse poursuit sa longue chute jusqu'en bas de la piste, il se plaint de douleurs.

Sept tricolores au départ

Sans Alexis Pinturault, forfait de dernière minute, ni Cyprien Sarrazin (dans un état "stable" après son opération), la France compte sept représentants au départ de ce Super G de Bormio:

Nils Allegre (9)

Adrien Théaux (23)

Florian Lorlot (24)

Blaise Giezendanner (30)

Nils Alphand (31)

Matthieu Bailet (49)

Léo Ducros (59)

Pinturault ne prendra pas part à ce Super G

Mauvaise nouvelle côté français. Malade depuis plusieurs jours, Alexis Pinturault ne prendra pas le départ du Super G ce matin à Bormio en Italie, a annoncé la Fédération française de ski (FFS).

Bonjour à toutes et à tous

Bienvenue sur ce live commenté RMC Sport pour vous faire vivre le dernier rendez-vous ski de l'année. À Bormio (Italie), une victoire française pour terminer l'année serait forcément la bienvenue, sur ce Super G. Top départ à 11h30.

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