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Ski alpin: pourquoi la victoire de Kriechmayr sur la descente de Wengen a créé la polémique

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Vincent Kriechmayr a remporté ce samedi la deuxième descente de Wengen, comptant pour la Coupe du monde de ski alpin, devant le Suisse Beat Feuz. Mais pour ses détracteurs, l'Autrichien n'aurait pas dû prendre part à l'épreuve.

Après avoir bénéficié de la clémence des organisateurs, puis joué avec les limites du règlement, Vincent Kriechmayr savoure. L'Autrichien s'est imposé lors de la deuxième descente de Wengen, samedi dans le cadre de la Coupe du monde de ski alpin. Il a été le plus rapide devant le Suisse Beat Feuz (+0.34) et l'Italien Dominik Paris (+0.44).

Le succès de l'Autrichien a fait grincer des dents, car il n'aurait théoriquement pas dû être autorisé à participer à l'épreuve. Placé à l'isolement en Autriche après un test positif au Covid-19, le champion du monde en titre du super-G et de la descente n'a rejoint Wengen que mercredi, manquant donc les deux entraînements de descente lundi et mardi.

Or, la participation aux entraînements est en principe obligatoire pour prendre le départ des descentes officielles. Mais la Fédération internationale de ski (FIS) a opté jeudi soir pour une dérogation inédite, l'autorisant à s'élancer vendredi matin pour un entraînement qu'il a aussitôt interrompu. Car le règlement n'impose pas de terminer l'essai.

Aucun Français dans le top 10

Le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde, vainqueur vendredi, s'est cette fois classé 7e. Le leader du classement général de la Coupe du monde, le Suisse Marco Odermatt, a réalisé encore une belle opération: il a manqué de peu le podium, en terminant à 46 centièmes de seconde de Kriechmayr et à 0,02s de Paris.

Aucun Français n'a réussi à intégrer le top 10 de cette deuxième descente de Wengen: le meilleur, Johan Clarey, a fini 18e.

Julien Absalon avec AFP