Boxe: le coup de gueule de Yoka contre l’arbitrage

Après l’étrange défaite de son frère Victor lors des championnats pré-nationaux samedi, Tony Yoka, champion du monde amateur des super-lourds, s’en est vertement pris à l’arbitrage.

Tony Yoka en a gros sur le cœur et ne s’en cache pas. Sur son compte Facebook, le champion du monde amateur des super-lourds sélectionné cet été pour les JO de Rio n’a pas épargné les arbitres français, qui ont déclaré vainqueur son frère Victor… avant de se rétracter, en demies des championnats pré-nationaux à Niort samedi dernier !

« Un vol manifeste et stupide »

« C'est très grave ce qui s'est passé aujourd'hui lors des championnats pré-nationaux à Niort. La journée avait bien commencé avec mon frère cadet Axel Yoka qui gagne sa demi-finale et valide donc son billet pour le championnat de France. Vient ensuite le tour de Victor Yoka. Favori de la catégorie et après avoir dominé de bout en bout son combat, il est déclaré vainqueur par décision partagée... Cela nous étonne que la décision ne soit pas unanime mais nous nous en satisfaisons. Après plus de 15 minutes, le speaker nous rappelle sur le ring et nous annonce finalement que... Victor est déclaré PERDANT de sa demie finale qui était qualificative pour le championnat de France. Je trouve ça aberrant que nous autres français qui nous plaignons de l'arbitrage à chaque olympiade depuis 10 ans ne soyons même pas capables d'être juste entre nous. »

« A quand une boxe propre ? »

« Cela a coûté à notre pays plusieurs médailles olympiques et nous ne sommes même pas capables de faire régner la justice dans notre propre championnat, poursuit Yoka sur son compte Facebook. Après avoir parlé aux dirigeants avec le soutien du public et de l'ensemble des coachs, ils nous ont répondu qu'ils ne pouvaient rien faire face aux décisions arbitrales. Le boxeur lui-même est venu s'excuser auprès de mon frère pour ce vol manifeste et stupide. Quand est-ce que la boxe arrêtera d'être salie par ce type de comportement? La boxe française n'a pas besoin de ces personnes et se porterait tellement mieux sans elles. Ils ne se rendent pas compte des rêves qu'ils brisent et ne respectent même pas les heures d'entrainement que les gamins et les coachs endurent ni même l'investissement de toutes ces familles venues soutenir leurs proches. À QUAND UNE BOXE PROPRE ? »

la rédaction