RMC Sport Sports de combat

KSW Paris: accusations de "dopage" par un médecin, "malaise" et "crise de tétanie"... les explications chocs du coach de Varela, battu par Parnasse

placeholder video
Alors que son combattant, Wilson Varela (12-6), a été vaincu par KO devant Salahdine Parnasse (20-2) qui a conservé sa ceinture des -70kg du KSW, le coach marseillais Jean-Michel Foissard a livré des informations chocs sur les coulisses de la préparation au combat. L'entraîneur du Marseille Fight Club s'est montré remonté face aux accusations de dopage d'un médecin qui aurait "pollué l'esprit" de Varela, victime d'un malaise et d'un choc psychologique.

Un choc psychologique et "un esprit pollué par des accusations de dopage". Quelques jours après la défaite de son combattant, Wilson Varela (12-6), lors du KSW Paris à La Defense Arena, l'entraîneur marseillais Jean-Michel Foissard, a livré de nombreux détails sur un évènement qui aurait perturbé son élève la veille du combat face au champion des -70 kilos, Salahdine Parnasse (20-2).

Le soir même de la défaite de Varela, le patron du Marseille Fight Club annoncait déjà vouloir porter plainte contre un médecin fédéral après un évènement qui aurait "détruit la vie" de son combattant. Visiblement détruit par l'échec, Varela révélait même de son côté mettre fin à sa carrière et "poser les gants".

Alors que le monde du MMA était tenu en haleine depuis plusieurs jours, ce dimanche, l'entraîneur de 55 ans a crevé l'abcès. Dans une série de messages diffusés sur la story du compte Instagram anonyme Maitres Fumiers, sponsor de nombreuses organisations de MMA, le coach marseillais a livré les détails d'une altercation avec un médecin la veille du combat, peu après la visite médicale protocolaire.

"Les faits se sont déroulés en sortant de la visite médicale officielle (...) Celle ci s'est bien passé mais à la sortie du box, un second médecin interpelle Varela", commence le coach Foissard, figure du MMA dans la cité phocéenne.

"Varela, ça ne sert à rien que tu combattes ! Même si tu gagnes, on t'enlèvera la ceinture et tu seras déclaré perdant. Si j'étais toi, je ne le ferai pas. En plus de ça, tout le monde dira que tu es un tricheur et un dopé...", aurait lancé publiquement le dit médecin dont le nom n'a pas été révélé par l'équipe du Marseille Fight Club.

"Un malaise" et une "crise de tétanie" juste après la pesée officiel

Dans le viseur de l'officiel, un médicament ingéré par Varela moins d'une semaine avant le combat "pour soigner une angine blanche", révèle le coach dans un second message.

"Un traitement prescrit par un médecin contenant antibiotique et cortisone" mais qui serait inscrit sur la liste des produits interdits par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).

Si le dit traitement aurait finalement été arrêté deux jours après sa prescription, pour empêcher toute complication au moment du contrôle antidopage, et ce avec l'aval de l'AFLD, l'altercation à moins de 24h du combat aurait eu des conséquences dramatiques sur l'état mental d'un Varela à peine remis de la phase de cutting et déjà très émotif à l'accoutumée.

"Je ne suis pas un tricheur. Je ne combattrai pas", aurait d'abord hurlé le Marseillais, sous la panique des accusations, avant d'être pris d'un malaise et d'une crise de tétanie face à son staff. Une fois calmé, le combattant de 30 ans aurait finalement été convaincu d'honorer l'évènement.

"Voilà comment une humiliation en public à fait s'effondrer des mois de préparation mentale. Il est rentré dans la cage avec l'esprit totalement pollué par des accusations infondées de ce médecin", a continué Foissard dans un autre message.

Pour rappel, Varela lui même, gants retirés en signe de retraite, avait témoigné, vendredi, avoir eu "beaucoup de difficultés la veille du combat", au milieu de l'octogone devant les 16 000 personnes venues emplir La Defense Arena.

S.I.E.M