UFC Paris: le petit exploit de William Gomis face à Joanderson Brito

La cinquième victoire française de la soirée. Avant le co-main event de Nassourdine Imavov à l'UFC Paris 3, samedi 28 septembre, Williams Gomis a répondu plus que présent face à Joanderson Brito. Parti largement favori, le Brésilien apparaissait comme le plus gros défi parmi les neuf adversaires des tricolores.
Dès les premières secondes, les intentions du "Jaguar" sont connues. Après deux gros kicks envoyés, le Français continue sa domination, en clinch. Les secondes défilent dans ce premier round est les coups tentés par le Sud-Américain ne connectent pas. Première manche donnée logiquement à William Gomis.
Un gameplan clair: coller son adversaire, le sapper et concrétiser par des coups. Voilà ce qui a permis au Français de mener dans ce combat. Très complet, Brito, voyant son stricking peu fonctionner face à une parfaite gestion de la distance adverse, utilise ensuite sa lutte. Avec un grand temps de contrôle au sol et 10 frappes significatives envoyées contre 9 pour Gomis, le combat est serré. Le dernier round déterminera ainsi le vainqueur.
Un troisième round combattu comme un patron
Invaincu depuis 2016, Gomis combat avec expérience. Il esquive les lourds crochets de Brito pour scorer des gros coups. La suite? Du clinch, avec quelques coups envoyés. Le temps passe... et il termine fort, très fort avec un énorme coup de genou sauté. Du moins assez pour l'emporter.
Avant que Bruce Buffer annonce le score, la tension était tout de même palpable dans l'Accor Arena de Bercy. Mais lorsque l'animateur américain annonce "William 'The Jaguar' Gomis", c'est l'explosion de joie à Paris.
"J'ai juste cru en mon destin, je vous avais dit de parier votre maison (sur ma victoire), je vous avais dit", lâche d'abord le Français au micro de Bisping. "C'est un adversaire très fort, on l'a pris très au sérieux. Pour le prochain combat, je voudrais un petit gars qui est présent ici. Diego Lopes, je sais que tu es ici, troisième ou pas, je vais t'éclater la gueule." Cela a de quoi être clair.