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UFC Paris 2024: "Tu sens le vestiaire qui vibre", les combattants français briefent Jousset sur l'ambiance "incroyable" de l'Accor Arena

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Le Français Kevin Jousset va combattre pour la première fois à l'UFC Paris samedi (en direct sur RMC Sport) au cours d'une soirée qui s'annonce grandiose à l'Accor Arena, devant un public chaud bouillant. Avant ce grand moment, Nassourdine Imavov, Farès Ziam et Nora Cornolle, réunis lors d'une émission exceptionnelle du "Vestiaire" sur RMC Sport, ont prévenu leur compatriote.

Il va enfin rencontrer le public français. A 31 ans, Kévin Jousset, installé en Océanie (Australie puis Nouvelle-Zélande) depuis une décennie, va combattre pour la première fois en France samedi. Et pas n'importe où: le natif de Gap va affronter l'Américain Bryan Battle lors de la troisième édition de l'UFC Paris, au cours d'une soirée qui s'annonce une nouvelle fois mémorable à l"Accor Arena.

Après la réussite des deux premières éditions, la billetterie a été prise d'assaut et l'événement affichait complet en quelques minutes. De quoi laisser présager une ambiance encore très électrique et partisane, comme les années précédentes. "Le premier (UFC Paris), c'était un événement de fou. Ce qui m'a marqué le plus, c'est que dans les vestiaires, j'ai entendu le public. Les vestiaires sont en-dessous des tribunes et ça tremblait de ouf. Ca va te mettre la chauffe", l'a prévenu Farès Ziam au cours d'une discussion dans l'émission spéciale du "Vestiaire", sur RMC Sport. "Quand ils sautaient, ça tremblait, c'était vraiment incroyable", a confirmé Nassourdine Imavov, qui a lui aussi pris part à la première édition.

"L'effervescence est incroyable"

Absente en 2022 mais vainqueure de son combat contre la Panaméenne Joselyne Edwards l'an passé, Nora Cornolle a vécu la "même sensation". "C'est vrai que c'est fou. Tu les entends taper du pied et tu sens le vestiaire qui vibre, c'est incroyable. Tu te sens attendu", renchérit-elle. Et ce, même si elle ne faisait pas partie des têtes d'affiche. "Moi, en l'occurence, j'étais pas plus attendue que ça, c'était mon premier combat et on ne savait pas trop qui j'étais et mine de rien, les Français sont chauds. Tu sens qu'ils sont là, l'effervescence est incroyable."

Ancien judoka de haut niveau, Kévin Jousset a découvert le MMA à l'autre bout du monde, en Australie, où il s'était envolé pour "voir autre chose" la vingtaine à peine entamée. Avant de s'installer, quatre ans plus tard, en Nouvelle-Zélande, où il est toujours basé et s'entraîne, sous les ordres d'Eugene Bareman, un des meilleurs coaches de la planète, avec notamment Dan Hooker et Israel Adesanya comme partenaires d'entraînement.

Double champion en Océanie, le Français compte dix victoires pour deux défaites dans sa carrière professionnelle entamée en 2019. Mais il n'évolue dans la plus grande organisation de MMA de la planète que depuis un an et, pour l'instant, avec succès: il a remporté ses deux premiers combats à l'UFC (catégorie des -77 kg) depuis sa signature en 2023.

Et sa première fois devant le public français ne semble pas l'impressionner. "En regardant la télé, j'ai vu que le public a supporté tout le monde, qu'ils connaissent ou ne connaissent pas (le ou la combattante), dès qu'il y avait un drapeau français, ils étaient à fond derrière. C'était la folie dès le premier combat et là je pense que ça va être pareil", s'est réjoui Kévin Jousset auprès de ses camarades. Le rendez-vous est pris.

LP