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Mondiaux de tennis de table: après leur démonstration au 2e tour, les frères Lebrun évoquent un tableau "assez ouvert"

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Malmenés la veille, dans ces Mondiaux de tennis de table, les frères Lebrun ont signé une victoire expéditive ce lundi en double, se qualifiant pour les huitièmes de finale après avoir sorti les jeunes Iraniens Benyamin Faraji (15 ans) et Amirmahdi Keshavarzi (19 ans), en trois petits sets. Felix et Alexis Lebrun sont revenus sur leur rencontre en zone mixte, à l’issue du match.

Félix, Alexis, dimanche, vous avez eu un match difficile. Aujourd’hui, on peut dire que vous êtes rendus la tâche facile (victoire expédiée en 12 minutes)?

Alexis: On peut dire ça oui, je pense qu'on a fait un très bon match. C'est vrai que c'est un système de jeu qu'on apprécie. On en a joué beaucoup quand on était plus jeunes. Ce genre de styles de jeu un peu atypiques, avec des picots à la table. On sait les jouer, et en double, c'est vrai que c'est compliqué quand même de jouer avec ces types de style, donc comme on aime bien jouer face à ça, je pense qu'on a réussi à bien les dominer. On a réussi à faire un tour facile, ça fait du bien aussi de temps en temps, donc c'est cool.

Il y a-t-il eu de la méfiance de votre part, quand même?

Félix: Oui bien sûr. Ils ont fait des bons matchs ensemble. On avait vu deux matchs contre deux paires chinoises qui avaient été serrés. Ils ont gagné leur premier tour ici. Benyamin Faradji a déjà fait des grosses performances. Il y avait de la méfiance, même si comme Alexis l'a dit, on savait que c'était des styles de jeu qui nous convenaient plutôt bien. On était plutôt content de jouer contre eux, mais, après, il faut le faire en match, ce n’est pas pareil.

Cela vous fait-il bizarre de vous dire que vous étiez quand même les plus âgés de la table? Rappelons qu'en face, vous adversaires étaient âgés de 15 et 19 ans…

Alexis: Ça fait bizarre, c'est rare. Je crois que Féfé, il n’a jamais perdu encore contre plus jeune que lui. Alors que moi j'ai déjà perdu quelques fois (rires) mais c'est vrai que ça fait bizarre, et puis on a vu leurs matchs aussi avant. Ils ont fait des gros matchs sur notamment des paires chinoises donc on était méfiant et c'était un bon match quand même.

Une paire dans le tableau de double vous fait-elle peur?

Alexis: Les Espagnols (rires).

Félix: Peur c'est un grand mot. Je pense que c'est assez ouvert comme tableau. Je ne pense pas qu'il y ait une paire vraiment au-dessus. On voit sur les résultats du double, ça tourne beaucoup. Surtout là, dans la mesure où Wang Chuqin ne fait pas les doubles. D'habitude, quand il les fait, ce n’est pas facile d'aller les chercher mais là je pense que c'est assez ouvert. On verra bien.

Alexis: Homogène plutôt qu’ouvert. C'est vrai qu'il y a plein de paires qui peuvent faire un truc, il n'y a pas de grand favori.

Propos recueillis par Léna Marjak à Doha (Qatar)