Pouille répond à la charge de Giudicelli

Lucas Pouille - AFP
Aucun Français en quart de finale porte d’Auteuil cette année, on n’avait plus vu ça depuis 2010. Echaudé par ce triste bilan, Bernard Giudicelli, élu à la présidence de la FFT en février dernier, n’avait pas hésité à hausser le ton à l’issue de la quinzaine parisienne, ciblant particulièrement un joueur, Lucas Pouille, sorti au 3e tour par l’Espagnol Ramos-Vinolas en cinq sets.
Pour expliquer sa défaite, Pouille avait confié n’avoir pas su dompter son stress. "Ce qu’il a manqué aux Français pour aller plus loin, c’est la grinta, avait tancé Giudicelli au micro de RMC. Quand un coach dit qu’un joueur peut passer huit heures sur les courts sous 45° et qu’il a des crampes au quatrième, c’est qu’il y a un problème."
"C’était la première personne à me brosser dans le sens du poil"
Pouille, 15e joueur mondial, lui a répondu ce dimanche, à la veille du lancement de Wimbledon. Agacé, il n’a pas voulu ajouter à la polémique. "Cette personne, c’était la première à me brosser dans le sens du poil aussi, a ainsi réagi Pouille. Je n’ai jamais voulu rebondir sur ce qui a été dit. C’est un truc qui doit se passer en interne. J’étais honnête. Je n’allais pas le cacher, je n’allais pas dire que j’étais blessé et que j’avais perdu à cause de ça. J’avais eu du mal à gérer ce stress, ce qui m’a causé ces crampes. Je suis encore jeune, je dois apprendre. J’ai déjà enchaîné trois matchs en cinq sets sans avoir de crampes. A ce moment-là, on ne disait pas qu’il y avait aucun problème. Des gens qui parlent, y en a tellement que ça me passe un peu au-dessus."
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