
Giudicelli: "Les jeunes doivent apprendre ce que veut dire le respect, l’honneur"
Bernard Giudicelli, certains jeunes, notamment Maxime Hamou, ne se sont pas comportés comme on l’attend à Roland-Garros. Comment s’est passée cette journée ?
Je pense qu’il y a eu un dérapage malheureux. Maintenant, il va falloir qu’il en tire toutes les conséquences.
C’est-à-dire ?
A partir du moment où il a eu ce comportement, répréhensible au regard de nos règles, on lui a retiré l’accréditation et on a saisi la commission fédérale des litiges qui devra le convoquer et l’entendre.
En tant que président, que souhaitez-vous ?
Je n’ai rien à dire. Je considère que ce qu’il a fait est répréhensible. a partir de là, mes prérogatives s’arrêtent. Aujourd’hui, dans l’organisation de la fédération, l’exécutif n’a pas le pouvoir de sanctionner. Cela revient à la commission des litiges.
Dans un tournoi du grand chelem, il faut également donner une bonne image…
Il a surtout donné une mauvaise image de lui-même ! Après, vous savez, on a connu beaucoup d’anecdotes sur le circuit. Quelquefois, des jeunes d’aujourd’hui obéissent à d’autres repères et il faut les rappeler à des règles essentielles de bienséance. Ils doivent apprendre ce que veut dire le respect, l’honneur.
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Regrettez-vous de lui avoir donné une wild card pour les qualifications ?
Non. Les wild cards n’étaient pas des cadeaux, mais des défis. Et le défi sur le terrain, il l’a relevé puisque c’était le seul jeune à s’être extrait des qualifs. Mais ça ne suffit pas, il faut aussi savoir bien se comporter sur le terrain et en dehors.