Tsonga : « Si je ne suis pas prêt… »

Le numéro 1 français s'inquiète quant à sa participation à la finale de la Coupe Davis - -
Jo-Wilfried Tsonga, cette gêne ressentie gâche-t-elle votre belle semaine montpelliéraine ?
Ça gâche un peu les choses, mais j’ai quand même fait de bons matchs. Je fais d’ailleurs une belle rencontre contre Gaël. Je pense qu’il pourra vous le dire, il a un peu couru… J’ai eu des bons passages qui prouvent que le tennis est là. J’espère maintenant que le physique va suivre.
Etes-vous inquiet avant la finale de la Coupe Davis (3 au 5 décembre) ?
Ça inquiète peut-être toute la France, mais je ne peux pas dire grand-chose. Je vais passer par la case examens. J’en saurai plus à ce moment. Comme ce sont les tendons, les douleurs sont souvent diffuses. Je suis un peu inquiet, mais il faut rester optimiste.
Guy Forget parlait de contre-la-montre pour Julien Benneteau. Vous êtes un peu dans la même situation désormais…
Il y a le risque de trop forcer sur la machine, mais si je veux être compétitif, je dois forcer un peu. Je n’ai pas la prétention de dire que je vais jouer deux ou trois semaines et taper Djokovic, Troicki ou Tipsarevic. Si je ne suis pas prêt, je m’effacerai logiquement de cette sélection.
C’est terrible ce que vous annoncez là…
C’est pour le bien de l’équipe et de la France. Si je suis obligé de le faire, je le fais. Mais si tout le monde croit en moi, je donnerai tout ce que j’ai. Si je sens qu’un des mes coéquipiers est meilleur que moi à ce moment, je le laisserai jouer à ma place.