
Tsonga trace sa route

Jo-Wilfried Tsonga - -
Jo, vos sensations étaient-elles différentes de vos deux derniers matchs ?
Oui, dès l’échauffement je me suis dit que cela allait être différent. C’est un super match, cela s’est super bien déroulé. Parfois je manque de rigueur. Au lieu de jouer le coup qu’il faut, je vais jouer le coup qui fait du beau jeu et cela se termine parfois en erreurs qui me coûtent assez cher. J’essaie d’effacer cela au fur et à mesure, j’en fais beaucoup moins qu’avant.
Même si vous n’étiez pas extrêmement inquiet, êtes-vous quand même rassuré ?
Je suis content de passer à autre chose. Au début du match, il est rentré tambour battant et il frappait tôt. Je l’avais joué à Vienne en 2011, il me semble et il m’avait collé 6-1 dans le premier set en jouant comme ça. On est bien rentré dans les débats tous les deux et au final, j’ai mieux joué que lui. Il y avait quelque chose chez lui qui n’allait pas, je pense qu’il souffrait physiquement, je ne sais pas quoi exactement.
En huitièmes de finale, vous allez désormais affronter le Croate Marin cilic (n°9), probablement en nocturne…
Des nocturnes, j’en ai gagnés, j’en ai perdus. Après, c’est sûr que les conditions de jeu sont celles où je me sens le mieux. On verra demain (ce soir, ndlr), il risque quand même de faire un peu froid donc je pense que pour les spectateurs il faudrait amener un petit gilet.
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