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Coupe Davis: le divorce avec Kosmos et Piqué serait lié à un défaut de paiement des joueurs

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Alors qu'elle avait acheté les droits de la Coupe Davis en 2018, l'entreprise Kosmos, gérée par Gerard Piqué, s'est vu signifier la fin de son partenariat avec la Fédération internationale de tennis (ITF). Selon L'Équipe, cette décision est liée à un défaut de paiement des joueurs. Dans un communiqué, Kosmos a confirmé qu'elle devait encore verser un prize money aux équipes.

Une polémique de plus pour Gerard Piqué ? Alors que la fin du partenariat entre Kosmos, l’entreprise de l’ancien défenseur du Barça, et la Fédération internationale de tennis (ITF) concernant l’organisation de la Coupe Davis a été officialisée jeudi, L’Equipe assure que ce divorce aurait été provoqué par un défaut de paiement des joueurs.

Les pertes financières de Kosmos se compteraient en dizaines de millions d’euros. Face à de telles difficultés, l’entreprise de Gerard Piqué n’aurait pas été en mesure de payer les huit équipes (Italie, Etats-Unis, Allemagne, Canada, Australie, Pays-Bas, Croatie et Espagne) présentes lors de la phase à élimination directe de la Coupe Davis en novembre dernier.

Kosmos: "Le prize money sera versé en temps voulu"

Les pertes financières de Kosmos se compteraient en dizaines de millions d’euros. Face à de telles difficultés, l’entreprise de Gerard Piqué n'a pas été en mesure de payer les huit équipes (Italie, Etats-Unis, Allemagne, Canada, Australie, Pays-Bas, Croatie et Espagne) présentes lors de la phase à élimination directe de la Coupe Davis en novembre dernier. "Le prize money sera versé en temps voulu lorsque les exigences des nations seront satisfaites", a réagi Kosmos dans un communiqué.

L'ITF va reprendre la main sur le tournoi

Depuis 2018, l'évolution du format de cette compétition unique en son genre dans le tennis ne s'est pas attirée que des louanges, au point que beaucoup ont accusé l'ancien joueur du Barça d'avoir tué la Coupe Davis en voulant la faire changer à coups de dizaines de millions d'euros. Les matchs en cinq sets et les duels entre nations dans des ambiances survoltées, avec quatre tours s’étalant de février à décembre, avaient été remplacés par différents formats bien peu convaincants.

Alors que l’ITF prendra en charge l’organisation de l’édition 2023, plusieurs options sont sur la table pour la suite. "On va tous se réunir et réfléchir à l'avenir de la compétition", a confié Gilles Moretton, président de la Fédération française de tennis, jeudi dans L’Equipe.

F.Ga