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Coupe Davis: Des jeunes ont joué tout la nuit pour stabiliser la terre battue

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A la veille de la finale de la Coupe Davis entre la France et la Croatie, les organisateurs s’activent pour rendre le court en bon état. Une quinzaine de jeunes et d’adultes se sont succédé dans la nuit de mercredi à jeudi pour stabiliser la terre battue et gommer les dernières imperfections.

La finale de la Coupe Davis entre la France et la Croatie approche à grands pas (premier simple ce vendredi à 14h) et les organisateurs s’activent pour que tout soit prêt au stade Pierre-Mauroy de Lille. Notamment le terrain. Installé en 60 heures, le court de terre battue présente encore quelques imperfections, comme ce relief sur la ligne de service qui cause des soucis. Les grands moyens sont employés. Dans la nuit de mercredi à jeudi, une quinzaine de jeunes et d’adultes de deuxième série se sont succédé de 22h à 4h du matin pour stabiliser la terre battue. Car plus on joue sur une terre battue, meilleure devient la surface. 

L’opération renouvelée jeudi soir

Un moyen de gommer les défauts au fur et à mesure que les joueurs évoluent sur le court. L’opération sera renouvelée dans la nuit de jeudi à vendredi avec ces licenciés de la ligue des Hauts de France. Un moment magique pour cette trentaine d’amateurs de niveau régional à national. "Le terrain est incroyable par rapport à ceux de nos clubs, savoure l’un des heureux élus. C’est un sentiment inoubliable qu’on n’est pas prêts d’oublier."

L'encadrement minimise le problème 

Malgré ce qui ressemble à une solution d'urgence, les professionnels ne sont pas inquiets des soubresauts de la terre battue. "Le court est vraiment bien, explique Cédric Pioline, capitaine adjoint de l'équipe de France de Coupe Davis. (...) Il faut que le terrain se fasse, que les joueurs jouent dessus, le remuent, le tassent. Les équipes vont corriger les petites imperfections pour qu'il soit encore meilleur qu'il ne l'est déjà."

La bosse? "Rien de bien méchant"

Sébastien Hette, directeur des opérations de la rencontre, a aussi minimisé cette bosse sur la ligne de service. "Rien de bien méchant, a-t-il déclaré. C'est quelque chose d'assez classique pour une terre battue, ça n'a même pas été évoqué en réunion des capitaines."

NC avec Sarah Griffon