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Coupe Davis: Monfils ne craint pas le retour au pays

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Au lendemain de ses déclarations polémiques au sujet du 1er tour de Coupe Davis organisé en Guadeloupe, Gaël Monfils s’apprête à revenir en France. S’il assume ses propos, le Parisien assure qu’il a très envie de disputer cette rencontre face au Canada début mars.

On l’a croisé un peu par hasard dans le salon des joueurs, ce jeudi matin à Melbourne. Gaël Monfils déambulait, un peu contrarié… par son impossibilité de rejoindre la France. Tous les avions de la compagnie avec laquelle il voyage sont pleins et « la Monf’ », qui sera 17e mondial lundi, est bloqué à Melbourne. Ce petit contretemps va lui rendre la vie difficile à Montpellier, son prochain tournoi. A l’Open Sud de France, il sera tête de série n°5. Cela signifie pas de « bye » – exemption du premier tour – et donc une entrée en lice déjà programmée mardi soir.

En venant à notre rencontre, Gaël Monfils savait que ses déclarations au sujet du 1er tour de Coupe Davis face au Canada, organisé en Guadeloupe, avaient fait grand bruit en France. Mais aussi à Melbourne.

Pouille : « Ils se parleront en France »

Lucas Pouille, qui collabore avec Yannick Noah, s’est montré très clair : « Si, Gaël a droit de dire les choses mais c’est entre eux qu’ils vont les régler. Comme Yannick le dit, il ne faut pas échanger par presse interposée. Ils se parleront en France. Gaël, c’est un très bon mec. S’ils ont choisi Yannick, c’est qu’ils ont envie d’être avec lui. Il faut qu’ils respectent ses choix et qu’ils ne les contredisent pas tout de suite. Je pense que ça va bien se passer. »

Monfils : « Avec Noah ? Ça va le faire… »

Gaël Monfils, lui, assume ses propos. Il raconte en détail la scène où Milos Raonic lui apprend qu’il ne serait pas venu si la rencontre avait eu lieu en Europe. Et quand on lui demande si ça ne va envenimer ses rapports avec le capitaine, il sourit, sous-entendant : « Ça va le faire… »

Finalement, la seule chose qui le chiffonne, c’est le retour négatif venu de la Guadeloupe. Des échos lui sont revenus aux oreilles. Pourtant, il se projette déjà sur ce 1er tour. Il « kiffe » d’aller à Baie-Mahault et s’imagine déjà le vendredi 4 mars, face à Milos Raonic, dans une ambiance surchauffée. En espérant qu’au bout du long tunnel Montpellier-Rotterdam-Marseille, il y ait une belle lumière… C’est-à-dire pas de pépin physique. Car, on le certifie : Monfils n’a aucune envie de rater ce match historique.

Eric Salliot, à Melbourne