Coupe Davis: Shapovalov envoie la balle dans l'oeil de l'arbitre, la France affrontera la Grande-Bretagne

La rencontre de Coupe Davis entre le Canada et la Grande-Bretagne s’est achevée sur une drôle de façon. Denis Shapovalov a été disqualifié lors du cinquième match décisif pour avoir jeté une balle sur l’arbitre. Les Bleus affronteront donc la Grande-Bretagne en quarts de finale.

Incroyable dénouement à Ottawa. Alors que Denis Shapovalov et Kyle Edmund disputaient un cinquième et dernier match décisif lors du 1er tour de Coupe Davis entre le Canada et la Grande-Bretagne, une disqualification a mis un terme à cette rencontre. Breaké par Edmund en début de troisième set après avoir perdu les deux premières manches, Shapovalov a frappé de rage une balle qui a filé directement sur l’arbitre. Ce dernier n’a eu d’autre choix que de disqualifier le jeune Canadien (17 ans). Et pour ajouter à l’étrangeté de la situation, l’arbitre en question n’était autre qu’un Français, Arnaud Gabas.

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Noah ravi pour le public français

Ce sont donc les Britanniques que les Français affronteront en quarts de finale (du 7 au 9 avril). Un choc qui ravit Yannick Noah. « Ça fait plaisir de jouer en France parce qu’après avoir joué en République tchèque, en Croatie, au Japon, c’est bien de jouer en France, je suis content de jouer en France, de retrouver nos fans. Vous savez, quelque part, on joue aussi pour les gens qui nous encouragent alors on a été très sensibles, et moi c’est quelque chose qui m’a toujours sensibilisé, à tous ces gens qui avaient fait les déplacements pour nous encourager. Je trouve que c’est très chic, c’est important qu’on essaie de leur donner un peu de bonheur et pouvoir jouer en France, c’est une opportunité pour nous, d’essayer de gagner, le public… Mais aussi profiter du fait qu’on puisse aller dans une ville de province, pour pouvoir développer notre sport et faire avancer le schmilblick. »

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Quelle surface pour affronter les Britanniques ?

La question de la surface pour accueillir Andy Murray, s’il est bien présent, et sa bande se pose déjà. « Il y a tellement de surfaces. La première fois que j’ai gagné un tournoi, c’était à Manille. J’ai joué sur des coquillages pilés. Alors on fait ce qu’on veut, on peut faire une herbe indoor, des herbes en plastique, des terres battues en caoutchouc, du caoutchouc en terre, j’en sais rien. L’idée, c’est qu’on va essayer de le faire sur une surface qui convienne à l’équipe de France et si en plus de ça, ça les ennuie, tant mieux. On ne va pas jouer sur des coquillages pilés, je le dis tout de suite parce que ça n’existe plus. »

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Mathieu Idiart avec Camille Gelpi à Tokyo