Dominguez : "Contre la Grande-Bretagne, ce sera très équilibré"

Patrice Dominguez estime qu’en dominant nettement l’Allemagne ce week-end, les Français ont en partie chassé les démons de la finale de Coupe Davis perdue en novembre dernier contre la Suisse. Le membre de la Dream Team RMC Sport estime que les Bleus ont les armes pour rivaliser en juillet prochain avec la Grande Bretagne d’Andy Murray lors d’un quart qui se disputera probablement sur gazon.

Les Bleus relancés

« Arnaud Clément a fait le job. Il a su convaincre Gaël Monfils de revenir sur sa décision de ne pas participer à ce premier tour. C’est un point gagné pour le sélectionner même si, maintenant, Gaël ressent une douleur au genou. Le deuxième aspect positif, c’est cette victoire 3-0, très convaincante. C’était la meilleure façon d’exorciser la mauvaise défaite de Lille (en finale contre de l’édition 2014 contre la Suisse). Ça veut dire que la campagne de Coupe Davis 2015 de l’équipe de France est parfaitement lancée. »

Simon a trouvé la clé 

« Je pense que c’est une évolution pour lui. Gilles Simon avait perdu neuf fois. Là, il arrivait en forme, et n’avait pas le droit à l’erreur. Il jouait en leader de l’équipe de France, avec le statut de n°1 le vendredi. Ça n’a pas été facile, mais il le gagne ce match (en cinq sets et plus de quatre heures contre Jan-Lennard Struff). Il a tenu la pression et il a tenu physiquement. Je pense que c’est une victoire qui sera marquante pour sa carrière et pour le reste de la saison. Cela confirme que le travail qu’il a fait depuis deux ans avec Jan de Witt a vraiment payé sur le plan psychologique. »

Et maintenant, Murray…

« Contre la Grande-Bretagne, tout dépendra de la surface. Ce match se déroulera la semaine qui suit le tournoi de Wimbledon. Les Anglais vont-ils choisir de joueur sur le même court, même s’il est très abîmé ? Le gazon est la surface privilégiée d’Andy Murray. C’est le leader et il va donner forcément un avis décisif dans le choix de la surface. Disons que ce sera un match très équilibré et qui dépendra de la forme physique et mentale des Français au moment de jouer. C’est un match auquel on ne s’attendait pas forcément, parce qu’on ne pensait pas que les Anglais allaient battre les Etats-Unis. Mais voilà, c’est une belle possibilité et une belle perspective pour le mois de juillet. »