Dominguez : « Wawrinka est l’artisan de cette victoire »

Avec cette victoire en finale de Coupe Davis, le palmarès déjà bien fourni de Roger Federer gagne une ligne supplémentaire. Le Suisse apporte à son pays la première Coupe Davis de son histoire. Mais pour Patrice Dominguez, membre de la Dream Team RMC Sport, les Suisses doivent remercier Stan Wawrinka.

« Dimanche dernier, au Masters, Roger Federer a dit ‘‘je renonce’’ parce qu’il n’allait pas risquer d’aggraver cette blessure pour gagner six jeux contre Djokovic. Il a préféré se préserver et il a bien fait. Vendredi, il n’a pas joué son meilleur tennis face à un Gaël Monfils dont le jeu s’adapte mieux à celui de Federer. Il l’a beaucoup gêné par sa puissance et sa technique. Ce qui n’a pas été le cas de Gasquet aujourd’hui. En double, Federer s’est amélioré et aujourd’hui, on l’a retrouvé. C’est un joueur qui ne se trompe ni d’évènement, ni de façon de se préparer, ni de jouer.

Avec cette victoire en Coupe Davis, son palmarès lui permet de rattraper Rafael Nadal. Les deux dernières années, j’ai toujours été un peu pour Nadal, dans la mesure où il avait gagné deux Coupes Davis et une médaille d’or aux Jeux Olympiques, même s’il avait gagné moins de Grands Chelem. Mais gagner cette Coupe Davis et être le premier Suisse à la gagner… C’est la première fois que les Suisses remportent une grande épreuve collective en sport. C’est un évènement considérable pour un petit pays.

« Wawrinka a fait revenir Federer »

C’est fantastique ce qu’a fait Roger, de gagner cette Coupe de cette façon. Mais Stan Wawrinka l’a bien aidé parce qu’il a gagné ses deux points et il a mis l’équipe suisse sur une trajectoire fantastique. L’artisan de cette victoire, magnifiquement conclue par Roger Federer, ça reste ‘’Stan The Man’’ parce qu’en progressant autant qu’il l’avait fait en 2013 et en remportant l’Open d’Australie, il a fait revenir Federer au sein de l’équipe. Ils se sont mis ensemble pour un objectif extraordinaire. Ce sont des joueurs d’un autre niveau que les nôtres, n°2 et 4 mondiaux. Ils sont plus autonomes dans leur gestion psychologique que nous. Et ça ressort dans des moments comme ça. »