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Marion Bartoli dézingue le format de la Coupe Davis, qui est "morte définitivement"

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En marge du début de la phase de groupes de la Coupe Davis, Marion Bartoli a vivement critiqué le format mis en place depuis 2019. Pour la Française, Gérard Piqué et sa société Kosmos ont tué le charme de la compétition.

Marion Bartoli n'est pas fan de la nouvelle Coupe Davis. Il faut dire qu'ils sont peu nombreux à l'être. Ce mercredi, la France a débuté la phase de groupes de la compétition en affrontant l'Allemagne, à Hambourg (défaite des Bleus au premier match). La Belgique et l'Australie figurent aussi dans ce groupe C.

Moins de 1.000 spectateurs étaient présents ce mercredi pour la première rencontre entre Benjamin Bonzi et Jan-Lennard Struff. "La Coupe Davis est morte définitivement, a estimé Marion Bartoli lors du Super Moscato Show. Rien que le nombre de matchs à jouer est colossal. Il faut déjà jouer les phases de groupes maintenant, ils ont déjà joué à Pau avant. Après il y a encore des quarts, la demie et la finale. Il faut jouer 10 rencontres pour la gagner cette Coupe Davis. Auparavant, il y avait un groupe mondial plus restreint. C'était à la maison ou à l'extérieur, avec de l'ambiance, une ville, des stades qui étaient pleins."

"Plus tuer une compétition que ça, c'est impossible"

Via sa société Kosmos, Gérard Piqué a racheté la Coupe Davis, en révolutionnant le format depuis 2019. La nouvelle formule, qui devait attirer les meilleurs joueurs mondiaux, peine à décoller et trouver son public. "La Belgique est un petit pays mais il y avait un énorme groupe de supporters pour assister aux matchs. Là, ils étaient 25 à se déplacer. Plus tuer une compétition que ça, c'est impossible, a poursuivi Bartoli. Tu prends une compétition et tu crées son cercueil directement puis tu la mets dedans à dix mètres sous terre. Je ne comprends pas ce qu'ils ont voulu faire.

La phase de groupes se déroule entre 16 pays, répartis dans quatre groupes et quatre pays. Huit équipes se qualifieront ensuite pour les quarts de finale. "C'est dramatique. Ils ont voulu inclure plus de pays en se disant que ça allait être une sorte de Coupe du monde comme au football. Mais en tennis, nous n'avons pas la même culture, explique bartoli. Ce n'est pas la même manière de réfléchir et de penser. Ce n'est pas possible de faire des compétitions avec autant de pays. Il faut que ça reste élitiste comme ça l'était. Il faut garder le système immuable des matchs à domicile et à l'extérieur. Ils ont massacré une très belle compétition."

GL