Noah : "Je suis tellement content pour l’équipe"

Forcément soulagé par le succès de la paire de double Mahut-Herbert, qui a permis à la France de prendre l’avantage face à la République tchèque en quart de finale de la Coupe Davis à Trinec (2-1), Yannick Noah, le capitaine des Bleus, est convaincu que ce match fera la différence.

Heureux mais surtout soulagé après la victoire en cinq sets (6-1, 3-6, 6-3, 4-6, 6-4) de la paire de double Mahut-Herbert face à la République tchèque en quart de finale de Coupe Davis, Yannick Noah a tenu à souligner la performance de ses deux joueurs, qui étaient forcément favoris avant le match : "Gagner trois tournois de suite, un tournoi du Grand Chelem à Wimbledon et puis vous remettez tout en question contre deux joueurs qui n’ont jamais joué ensemble, puis vous perdez ce match là, et tout s’écroule. Bien sûr qu’il y a des idées comme ça qui doivent traverser l’esprit, surtout quand on est jeunes, qu’on fait sa première sélection. Il y a des moments dans le match où je les ai vu bien gamberger mais ils s’en sont sortis. Ils sont très liés, ils ont une relation qui va au-delà de la technique, c’est marrant à voir."

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Le spectre du match de Tsonga

Le capitaine des Bleus a pourtant confié qu’il n’était pas serein au moment d’entamer le cinquième set, en sachant que Jo-Wilfried Tsonga avait perdu dans ces circonstances face à Lukas Rosol en ouverture de cette rencontre de Coupe Davis, vendredi : "J’ai pensé au match de Jo qui était très serré, j’ai eu un peu peur et puis j’ai fait comme si je n’avais pas peur du tout (sourire). J’avais le sentiment que techniquement on était supérieur et que tactiquement on était plus en place, qu’on jouait mieux le double. Je suis tellement content pour mon équipe, pour les supporters qui sont là. Il y a beaucoup de gens autour de nous qui se donnent pour qu’on gagne, donc quand on peut leur faire ce cadeau je suis très content."

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"Une équipe modèle a un bon double"

Le dernier vainqueur français de Roland Garros (1983), qui a déjà porté la France vers deux titres de Coupe Davis (1991 et 1996), a enfin souligné l’importance d’avoir une bonne paire de double pour aller au bout de cette compétition : "Ca ne bouleverse pas mes certitudes, ça renforce mes certitudes du début de mandat. Vous vous souvenez que je parlais beaucoup du double, ils se sont imposés. Maintenant, ça change complètement la donne par rapport à ce qu’il s’est fait ces dernières années. Il nous reste encore un point à gagner mais pour moi une équipe modèle c’est une équipe avec une bonne équipe de double et deux joueurs solides de simple."

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