Pitkowski : « Je donne 60-40 pour la Suisse »

Sarah Pitkowski - -
L’équipe de France peut remporter la dixième Coupe Davis de son histoire, si elle bat la Suisse la semaine prochaine à Lille (du 21 au 23 novembre). Pour Sarah Pitkowski, ancienne joueuse pro, les Helvètes sont supérieurs sur le papier mais les hommes d’Arnaud Clément sont capables de se surpasser pour soulever le saladier d’argent.
« Je donne 60-40 pour la Suisse, lance la membre de la Dream Team RMC Sport. Mais pour les matches de Coupe Davis, en tout cas les finales, c’est de l’irrationnel. On peut faire tous les calculs que l’on veut, c’est quelque chose qu’on ne peut pas expliquer. Et cette part d’irrationnel, il faut qu’elle vienne de la part de joueurs qui sont capables d’aller au-delà de ce qu’on peut imaginer. Henri (Leconte) l’était et je pense que Gaël a ça au fond de lui. Je vois un parallèle. »
« Federer joue rarement contre un public hostile »
Pour l’ex championne, la situation est quasiment identique à celle de la finale de 1991, quand les Bleus avaient battu les Etats-Unis de Pete Sampras et d’André Agassi. Et selon elle, c’est plutôt bon signe. « On n’était pas favoris face aux Américains, rappelle Sarah Pitkowski. J’aimerais bien qu’on soit dans la position des outsiders. En tout cas, j’ai le sentiment qu’il vaudrait mieux que les joueurs soient dans cette position. C’est très français d’être outsiders, pas attendus.
Federer joue rarement contre un public hostile, voire jamais. Elle est là la difficulté. Il ne connaît pas de public hostile et est-ce que ce public pourra le devenir un peu, voire devenir très chauvin, pour essayer de balancer la pression du côté du Suisse ? »