Qui c’est le plus fort en Coupe Davis ? Evidemment, c’est Federer !

Une fois encore, Roger Federer s'annonce redoutable. Mais Jo-Wilfried Tsonga ne l'entend pas de la même oreille. - AFP
Certes, ce ne sont que des statistiques qui ne demandent qu’à être tordues ou infirmées. Certes, le tennis n’est pas une science exacte indexée à des chiffres bruts ou des données froides. Mais dans une compétition à part comme la Coupe Davis, où l’enjeu transcende le potentiel et aiguise les ambitions, ces stats méritent d’être observées de près.
Parmi les quatre titulaires des simples de vendredi plus Richard Gasquet, que Arnaud Clément pourrait lancer dans le grand bain dimanche si les circonstances l’exigent, qui c’est le plus fort ? Et une fois encore, le verdict est sans appel car évidemment, c’est… Roger Federer !
Même si le king suisse n’est jamais allé plus loin qu’une demi-finale en 2003, l’homme aux 17 titres du Grand Chelem affiche un taux de réussite de 84% de matches gagnés depuis ses débuts en Coupe Davis en 1999. Soit 37 succès pour seulement 7 revers en 44 rencontres disputées en simple.
Monfils prouve qu’il a les nerfs solides
Derrière lui, on retrouve Gaël Monfils, qui devance de peu Jo-Wilfried Tsonga. Avec 81,8% de taux de réussite (soit 9 succès en 11 matches depuis sa première sélection en 2009), « Elastic man » prouve -si besoin- qu’il a les nerfs solides dans les tournois d’envergure, que ce soit en Coupe Davis comme en Grand Chelem. Son aîné se débrouille pas mal non plus quand la pression monte puisqu’il présente un pourcentage de 80% de matches gagnés (16 victoires, 4 défaites), depuis qu’il a endossé pour la première fois le polo de l’équipe de France en 2008.
Enfin, les deux derniers de la classe sont Stanislas Wawrinka et Richard Gasquet. Le Français, que Clément a davantage jugé sur sa forme du moment que sur ses stats mitigées, culmine à 58,8% de simples remportés en Coupe Davis, soit 10 succès pour 7 revers. Quant à l’actuel n°4 mondial, avec 20 succès et 13 défaites, il affiche un taux de réussite de 60,6 %. Mais le Stan des débuts chaotiques n’a aujourd’hui plus grand-chose à voir avec le grand cru qu’il est devenu, millésimé 2014. Et comme les statistiques ont la vie dure…