Tsonga : « Injuste de taper sur Gasquet »

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Jo-Wilfried Tsonga, tête de série n°13, sera opposé à Marc Gicquel ou Radek Stepanek pour son entrée en lice mercredi à Bercy. En cas de victoire, le Manceau pourrait retrouver au tour suivant le n°3 mondial serbe, Novak Djokovic. « Jo » qui, avant son entrée dans le tournoi, revient sur les critiques du DTN Patrice Dominguez et du président Christian Bimes, sur le forfait de Richard Gasquet.
Jo-Wilfried Tsonga, votre compatriote Richard Gasquet a déclaré forfait pour Bercy. Depuis, les critiques s’abattent sur lui. Qu’en pensez-vous ?
Je trouve cela assez injuste. Richard (Gasquet) est arrivé assez tôt sur le circuit. Pendant quelques années, il a été le seul à faire rêver les Français. Pour une année ratée, je trouve dommage qu’on lui tape dessus comme ça. Le tennis est un sport difficile où il faut être au top chaque semaine, mais il y a forcément des périodes de moins bien. C’est comme si on disait que Roger (Federer) faisait n’importe quoi car il ne gagnait pas tout cette saison.
De votre côté, vous serez bien présent au Masters Series de Paris Bercy…
Oui, c’est un tournoi qui me plaît bien : c’est indoor, sur une surface que j’apprécie, et dans un endroit et avec un public que j’adore… Quand je suis concentré et que je ne cherche pas forcément le soutien de ce dernier, c’est souvent lui qui vient à moi. Moi, je trouve ça super. J’ai tous les ingrédients pour faire un bon "repas".
Pour participer aux Masters de Shanghaï, vous devrez aller en finale, tout en espérant que les autres prétendants ne fassent pas une grande semaine. Y croyez-vous toujours ?
Honnêtement, cela fait une ou deux semaines que je me dis que ça va être difficile. Mais pour y arriver, il faut y croire de toute façon … Rien n’est perdu.
La semaine dernière, il y avait trois Français en demi-finales du tournoi de Lyon. De même, vous êtes encore trois bien classés à la RACE (ndlr : classement au 1er janvier) à pouvoir décrocher un ticket pour Shanghaï : Gilles Simon (8e), Gaël Monfils (16e), et vous-même (12e). Sentez-vous une concurrence franco-française ?
Oui, il y a une concurrence qui fait qu’à chaque tournoi, on essaye tous de relever des défis et d’être encore plus forts. Cette émulation fait qu’aujourd’hui, on a beaucoup de joueurs dans le Top 50. On fait tous partie d’une génération dorée, et on va essayer d’aller le plus haut possible.