Monfils : « C’est du 50-50 »

A quelques jours de l’ouverture de Roland-Garros, Gaël Monfils, demi-finaliste l’an passé, est toujours très incertain en raison de ses douleurs au genou.

Gaël, y a-t-il une chance de vous voir à Roland-Garros cette année ?
C’est du 50-50. Dans ma tête, j’ai vraiment envie de le jouer. Après c’est sûr que physiquement, je ne suis pas prêt. J’ai toujours des douleurs au genou. Au bout d’une demi-heure, j’ai vachement de mal à me déplacer et à gérer la douleur. Je me laisse encore du temps avant de prendre une décision.

Qu’est ce qui pourrait vous faire changer d’avis d’ici dimanche ?
L’idéal, ce serait que j’arrive au moins à tenir une heure et demie sans avoir de douleurs. Arriver à enchaîner deux-trois jours en faisant plus d’une heure de tennis. Je garde espoir, rien n’est impossible. Je suis croyant, j’ai la foi.

Est-ce votre parcours de l’an passé où vous aviez atteint les demi-finales qui vous pousse à tout faire pour répondre présent cette année ?
Roland-Garros est un tournoi qui me tient à cœur. C’est un rendez-vous particulier, ça a toujours été un rêve. Donc je ferais tout ce que je peux pour y participer. Mais depuis une semaine, ça devient de plus en plus pesant physiquement. Même chez moi, j’ai du mal à marcher. Si la douleur persiste, j’envisagerais peut-être une opération. Mais ça voudrait dire au minimum six mois sans jouer donc j’espère ne pas en arriver là.

La rédaction avec Virginie Phulpin