Monfils : « Je monte en puissance »

Gaël Monfils s'est qualifié samedi pour les huitièmes de finale de Roland-Garros face à l'Autrichien Jürgen Melzer (6-2, 4-6, 6-3, 6-1). Jusqu’à présent, le Parisien ne semble pas trop gêné par sa blessure au genou et affiche ses ambitions pour la deuxième semaine du tournoi.

Gaël Monfils, avez-vous passé un premier test ce samedi ?
Non, c’était juste un autre match. Je jouais une tête de série, donc c’était un match dit plus dur. Mais j’ai fais un très bon match. Je suis satisfait de ma performance. Je suis resté dans le coup après un passage difficile dans le deuxième set. J’ai su me reconcentré et produire un bon tennis. J’ai trouvé de bons appuis et je n’ai pas ressenti de gêne avec mon genou.

Comment vous situez-vous par rapport à l’année dernière ?
Je me sens bien, mais je ne compare pas à l’année dernière. Les conditions sont différentes. Pour l’instant, je suis pas mal. Je monte en puissance. Mon jeu commence à se mettre en place. Je suis toujours très content d’aller en deuxième semaine d’un Grand Chelem. Je ne vais désormais rencontrer pratiquement que des joueurs du Top 10. Je suis chez moi, donc ça ne sera pas facile de me sortir ici. J’espère faire des grands matches et obtenir un nouveau grand résultat.

On a coutume de dire que c’est un nouveau tournoi qui commence en deuxième semaine…
C’est sûr que la deuxième semaine c’est toujours particulier. Il y a moins de monde dans les vestiaires, on rencontre plus de joueurs du Top 10. Mais les premiers tours sont aussi très durs. C’est là qu’il faut survire. Il y a souvent des surprises. En deuxième semaine on arrive avec trois matches derrière nous et pas mal de confiance.

Vous êtes désormais assez régulier en Grand Chelem. Est-ce une fierté ?
Ca me fait plaisir c’est vrai. Ca prouve que le travail paie. Maintenant j’espère aller plus loin.

Cela passe par Andy Roddick, en huitièmes de finale…
Andy est un très bon joueur qui peut être performant sur terre battue. Quand il a explosé, il avait battu Chang, Hewitt… Après, il a peut-être eu un peu plus de mal, mais à chaque fois, il a perdu contre des bons joueurs à Roland-Garros. Mine de rien, la semaine dernière il a fait son petit quart à Madrid contre Roger (Federer ndlr). C’est un joueur très solide sur terre battue. Il se donne un genre : « je suis Américain, je ne joue pas bien sur terre battue ». Mais en même temps je pense qu’il est bien présent. On n’arrive pas par hasard en huitièmes de finale.

La rédaction - Rodolphe Massé