Roland-Garros : l’adversaire de Cornet l’accuse d’avoir simulé

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Leur échange d’amabilités à la fin du match n’a échappé à personne. Alizé Cornet et Tatjana Maria n’écumeront pas les boutiques de l’avenue Montaigne ensemble. Le spectacle avait pourtant été magnifique de dramaturgie. Une Cornet touchée à la cuisse, portée par le public, s’était arrachée pour vaincre en trois manches (6-3, 6-7, 6-4) au 2e tour de Roland-Garros. Mais Tatjana Maria, 111e mondiale, l’avait sacrément mauvaise au moment de filer à la douche. En cause, le comportement de la Française. Face à la presse, après le match, l’Allemande a accusé Cornet d’avoir manqué de fair-play.
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Elle estime ainsi que Cornet a menti sur sa la nature de sa blessure pour pouvoir bénéficier d’une pause à la fin du 2e set. En effet, le temps mort médical n’est pas autorisé pour les simples crampes. Elle a par ailleurs reproché les longs temps de récupération pris par la Française entre les points, toujours supérieurs aux vingt secondes autorisées. Maria a également pointé la responsabilité de l’arbitre sur le sujet.
Cornet : « Je ne suis pas une actrice »
Une mise en cause évidemment réfutée par Alizé Cornet, dont la réponse auprès des journalistes fut pour le moins virulente. « Je ne peux absolument pas le comprendre, a réagi Cornet. Si vous aviez regardé le match, ce qui n'est sûrement pas le cas, vous auriez vu que j'ai évidemment crampé de belle manière puisque j'étais totalement paralysée. Je suis allée au bout de moi. Je ne suis pas une actrice sur le terrain. En général, je ne me plains pas trop et j'essaye toujours d'aller chercher les matchs au courage. En aucun cas, il n’y eu une attitude de ma part pour déstabiliser mon adversaire. Parce que sans les crampes, je l'aurais battue en deux sets. Au moins les choses sont claires. » On ne réconciliera pas ces deux-là. Sur Twitter, l’Allemande ne désarme pas : « Je suis vraiment triste et je sais que ça ne va pas changer le résultat. Mais cette histoire n’est pas finie. Les règlements sont faits pour quelque chose non ? »