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Tennis: Cornet précise ses propos sur l'épidémie de Covid secrète à Roland-Garros, et estime qu'il faut "vivre avec le virus"

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Auteure ce mardi à Wimbledon d'une sortie très remarquée, sur une soi-disant épidémie de Covid-19 chez les joueurs à Roland-Garros restée secrète après un "accord tacite", la Française Alizé Cornet a précisé ses propos dans la soirée. En estimant qu'il faut désormais vivre, et donc jouer, avec le virus.

Voilà quelques mots remarqués. Interrogée ce mardi sur les forfaits de Marin Cilic et de Matteo Berrettini, tous les deux contraints de renoncer à Wimbledon après des tests positifs au Covid-19, Alizé Cornet a effectué une sortie surprenante en conférence de presse.

La N°1 française a notamment révélé une "épidémie de Covid-19 à Roland-Garros", volontairement passée sous silence par les joueurs après un "accord tacite". "Le Covid, maintenant, c’est rentré dans les mœurs, a-t-elle lancé. Il y a les vaccins. Il y a toujours eu des blessures et des maladies. À Roland-Garros, il y a eu une épidémie de Covid-19 et personne n'en a parlé. Dans les vestiaires, tout le monde l'a eu et on n'a rien dit. (...) Il y a dû avoir quelques cas et ça devait être un accord tacite entre nous. On ne va pas s’auto-tester pour se mettre dans la merde."

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"C'était avant tout pour souligner que le virus faisait désormais partie de nos vie et qu'il fallait faire avec"

Voyant ses propos relayés un peu partout, Cornet a toutefois souhaité apporter une précision dans la soirée, sur les réseaux sociaux. "J'ai dit que je 'soupçonnais' quelques cas de Covid pendant Roland-Garros, sans avoir aucune preuve, a-t-elle ajouté dans un deuxième temps. C'était avant tout pour souligner que le virus faisait désormais partie de nos vie et qu'il fallait faire avec. Point barre."

Vivre avec les virus, et donc jouer avec sans "paniquer", c'est aussi le souhait de Benjamin Bonzi. "Ça nous arrive à tous de choper un rhume dans l’année, d’avoir le matin le nez qui coule et où ça passe super vite, a de son côté déclaré le numéro 47 à l'ATP. Est-ce que à chaque fois c’est le Covid ? Je n’en sais rien mais si dès qu’il y a le moindre petit truc où on se sent moins bien on se dit que c’est le Covid et que ça va mal se passer, là ça deviendra une psychose et ce ne sera pas bon... Surtout que là on est en plein été, on sait qu’il va y avoir des grosses variations de températures selon les pays, dans les transports. Si on se met à paniquer dès qu’on a trois gouttes qui sortent du nez, ça va être très compliqué..."

C.C. avec Eric Salliot