RMC Sport

Tennis: Mahut s’en prend à l’ancien président de la Fédération française après l’échec de la Coupe Davis version Kosmos

placeholder video
Nicolas Mahut, farouche opposant au nouveau format de la Coupe Davis lorsque ce dernier est entré en vigueur en 2019, n’épargne pas Bernard Giudicelli, ancien président de la Fédération française de tennis et vice-président de la Fédération internationale, au cours d’un entretien à L’Equipe.

Sur le court comme en dehors, Nicolas Mahut ne retient pas ses coups. Alors que la fin du partenariat entre la Fédération internationale de tennis (ITF) et Kosmos, l’entreprise de Gerard Piqué, a été actée au cours du mois de janvier, Nicolas Mahut est revenu sur le format de la Coupe Davis qui a été en vigueur entre 2019 et 2022. Dans les colonnes de L'Équipe, celui qui a soulevé le prestigieux trophée de la compétition par équipes en 2017 avec la France a estimé "qu’on avait perdu quatre ans".

Après s’en être pris à David Haggerty (président de l'ITF), à qui "il en veut énormément", Mahut a déploré l’attitude de Bernard Giudicelli, ancien président de la Fédération française (2017-2021) et vice-président de l’ITF depuis 2019.

Mahut: "Je ne suis pas d'accord avec ses arguments"

"Bernard Giudicelli sait ce que je pense de sa décision en tant que vice-président de l'ITF et de président de la FFT. Il a évidemment une grande part de responsabilité dans ce fiasco. Je vois qu'il ne se remet pas en question. Je ne suis pas d'accord avec ses arguments comme quoi il aurait agi en responsable pour le bien du tennis. Non. Sa responsabilité, en tant que président de la fédération française, c'était de voter pour l'intérêt de la fédération française et de ses licenciés", a estimé l’Angevin auprès de L'Équipe.

Actée en 2018, l'évolution du format de cette compétition unique en son genre dans le tennis ne s’était pas attirée que des louanges, au point que beaucoup ont accusé Gerard Piqué d'avoir tué la Coupe Davis en voulant la faire changer à coups de dizaines de millions d'euros. Les matchs en cinq sets et les duels entre nations dans des ambiances survoltées, avec quatre tours s’étalant de février à décembre, avaient été remplacés par différents formats bien peu convaincants.

Alors que l’ITF prendra en charge l’organisation de l’édition 2023, plusieurs options sont sur la table pour la suite. "On va tous se réunir et réfléchir à l'avenir de la compétition", a confié Gilles Moretton, président de la Fédération française de tennis, mi-janvier dans L’Equipe.

F.Ga