RMC Sport

Washington: le coup de sang de Paire contre Tsitsipas et ses lacets cassés

Benoît Paire.

Benoît Paire. - AFP

Eliminé par le Grec Stefanos Tsitsipas en quarts de finale du tournoi de Washington (7-5, 6-0), Benoît Paire a de nouveau fait parler de lui. Le Français a piqué une colère contre le problème de chaussures récurrent de son adversaire, en allant jusqu'à balancer la sienne...

"Shoegate" ou "l'affaire de la chaussure". C'est le mot-clé qui fait le buzz ce samedi matin sur les réseaux sociaux. Une référence directe à la rencontre de la nuit entre Benoît Paire et Stefanos Tsitsipas, en quarts de finale du tournoi de Washington (7-5, 6-0). Une rencontre marquée par un nouvel éclat de colère du Français...

Nouveau cassage de lacets pour Tsitsipas

En début de deuxième set, Paire se fait breaker par le Grec et est mené 2-0, 40-40. Un moment important de la partie où le 30e mondial a l'occasion de refaire son break de retard et revenir dans le match. Sauf que c'est à ce moment-là que Tsitsipas rejoint son banc pour changer de chaussures, à cause de lacets cassés. Pas une première pour le 6e mondial qui en est à son troisième épisode en trois matchs dans la capitale américaine. Un événement qui va passablement énerver Benoît Paire.

Paire balance sa chaussure de rage

Benoît Paire vient montrer sa frustration à l'arbitre de la partie, en regrettant le timing de ce cassage de lacets à un moment crucial. Quelques minutes plus tard, le match reprend et le Français perd le point. Réaction immédiate: il fait un signe de la tête envers l'officiel en lâchant: "J'ai cassé ma chaussure, je suis désolé !" Une affirmation évidemment fausse. Il rejoint le banc, retire sa chaussure gauche et la balance de rage...

Derrière, le Français donnera la deuxième manche et donc le match avec un 6-0 net et sans bavures. Pas de tensions toutefois entre deux hommes qui se connaissent bien. "Ce n'était pas contre toi !", expliquera Benoît Paire au Grec lors de l'accolade d'après-match, un brin hilare envers celui qui habite également dans le sud de la France et lui sert souvent de partenaire d'entraînement.

"Je ne fais pas exprès, c'est très irritant pour moi de continuer à jouer avec une chaussure non serrée, elle peut s'enlever à tout moment", s'est justifié Stefanos Tsitsipas après coup. Reste à voir si cette "affaire de la chaussure" continuera en demi-finales face à un autre joueur fantasque, l'Australien Nick Kyrgios.

CP