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Wimbledon: fils du président du FC Lorient, deux parents français… qui est Arthur Féry, qui joue pour la Grande-Bretagne

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Comme Loïc Féry, le président du FC Lorient, est installé à Londres pour ses affaires, son fils a les deux passeports. Mais sur le circuit, Arthur Féry a choisi de représenter la Grande-Bretagne. Le grand public le découvrira mardi à Wimbledon face à... Daniil Medvedev

Arthur Féry est un drôle de cas dans le tennis. Né à Sèvres le 12 juillet 2002, il a deux parents français et pourtant, mardi, sur le tableau d'affichage, accolé à son nom, il y aura les trois lettres GBR. Actuel 391e mondial, il a reçu une invitation de la part du All England Club. Et le sort, vendredi, lui a désigné... Daniil Medvedev.

"C'est une belle histoire de jouer l'un des meilleurs joueurs du monde devant mon public", dit-il. Si ce petit gabarit - il mesure 1,73 m - a choisi de représenter l'Angleterre c'est "à cause" de son papa qui est loin d'être un inconnu.

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"Mes deux parents sont Français... mais ça il ne faut pas trop le dire"

Loïc Féry est à la fois le président du FC Lorient, le club de Ligue 1, et directeur général de Chenavari Investment Managers. Pour ses affaires, le boss des Merlus s'est installé depuis longtemps à Londres. Voilà pourquoi Arthur Féry vit "à dix minutes du stade de Wimbledon". Et s'il a eu, tout petit, la fibre tennis, sa maman n'y est pas étrangère. Olivia Gravereaux a en effet été numéro 20 française.

"Mes deux parents sont Français... mais ça il ne faut pas trop le dire, rigole Arthur Féry. La fédération anglaise m'a beaucoup soutenu financièrement et ça valait plus le coup d'être Anglais."

Comme le garçon est plutôt offensif, le gazon sied bien à son jeu. Il s'était distingué en 2019 en atteignant le troisième tour du tournoi juniors de Wimbledon, seulement battu par le futur vainqueur, le Japonais Shintaro Mochizuki.

Pour compléter son bagage tennistique, il a emprunté la voie de l'Université américaine, en l'occurrence Stanford. D'où un modeste classement ATP car il a peu joué sur le circuit en 2023. Mais sa carrière peut prendre une autre tournure mardi face au numéro 3 mondial.

Eric Salliot