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Wimbledon : le coup de gueule de Paire contre les Anglais

Benoît Paire

Benoît Paire - AFP

Vainqueur hier de Mikhail Youzhny pour son entrée en lice à Wimbledon, Benoît Paire n’a guère goûté l’accueil des organisateurs anglais et des places dont lui et ses proches auraient dû logiquement bénéficier. Et peste contre l'organisation d'une manière générale.

Parce que ce sont eux qui font le show et qui garantissent le spectacle, joueurs et joueuses engagés à Wimbledon bénéficient gracieusement et logiquement d’un quota de places à chacune de leur apparition. Sauf qu’hier, Benoît Paire, à l’occasion de son entrée en lice victorieuse face à Mikhail Youzhny, a eu la désagréable surprise de découvrir que seulement… une malheureuse place lui avait mise de côté. De quoi raviver quelques vieilles rancoeurs entre le Froggy et nos amis rosbeef.

« Quand on arrive et qu’on a qu’une seule place, je trouve ça limite se foutre de la gueule du monde, s’est indigné le Français qui affrontera au 2e tour l’Espagnol Roberto Bautista Agut. C’est-à-dire autant ne pas en donner, dire que personne ne peut venir vous voir plutôt que ne donner qu’une place. J’ai des amis qui sont venus, ils ont fait la queue depuis 2h du matin dans les allées juste pour essayer de trouver une place. »

Le dress code pointé du doigt

 Et d’enchainer sur l’organisation du tournoi d’une manière générale : « Je veux rentrer dans une voiture avec mes parents, avec mon frère, avec mon entraîneur : c’est pas possible, il ne faut pas être plus de quatre. Alors, les autres, ils font comment ? Ils rentrent à pied ? C’est des choses que j’ai du mal à comprendre. »

Enfin, le Français s’est offert un ultime tacle concernant le « dress code » ultra rigide en vigueur à Londres : « Leur blanc, c’est bien, ok, tout est beau, c’est super mais au bout d’un moment, il faut évoluer sur certaines choses et moi, je ne joue jamais avec un short blanc. Je joue toujours avec un short noir. Bah ici, on est obligé de jouer en blanc parce qu’ils sont contents et parce que tout le monde est blanc sur le court. Voilà, c’est des choses qui me déplaisent un petit peu. » Et qui ont le mérite d’être claires.

GM et ES à Londres