RMC Sport

Vendée Globe: le maire des Sables d’Olonne veut organiser une haie d’honneur

placeholder video
Un retour sur terre est pour l'instant prévu sans spectateurs sur le Vendée Globe, mais Yannick Moreau, le maire des Sables d'Olonne, réitère son souhait que des spectateurs puissent assister à l'arrivée de la course, comme il l'a demandé dans une lettre à Emmanuel Macron. Tout en respectant la distanciation sociale avec une sorte de haie d'honneur.

Les premiers skippers du Vendée Globe devraient arriver mercredi aux Sables d’Olonne. Une arrivée qui devrait se dérouler sans public, le préfet de Vendée ayant décrété un huis clos pour l’événement. Le maire des Sables d'Olonne Yannick Moreau, qui a écrit à Emmanuel Macron en personne pour lui demander d’accepter la présence d’un public restreint, espère encore faire changer d’avis les pouvoirs publics afin d’organiser une haie d’honneur.

Moreau: "Apporter un peu d’humanité"

"C’est la déception qui domine même si la décision que le préfet de Vendée a prise d’imposer un huis clos à l’arrivée du Vendée n’est pas encore irrévocable, précise Yannick Moreau. On peut encore espérer l’aménager un petit peu. L’idée que je défends, ce n’est pas de faire venir la foule aux Sables d’Olonne. On sait bien que le contexte sanitaire ne s’y prête pas et ce ne sera pas une arrivée du Vendée Globe comme on en a connu. L’idée, c’est d’apporter un peu d’humanité à l’arrivée de ces skippers et de pouvoir, malgré le huis clos, permettre d’organiser une haie d’honneur le long du chenal du Vendée Globe." Le maire a fait des propositions en ce sens à la préfecture, lesquelles n’ont pas été acceptées, mais Yannick Moreau ne désespère pas de se faire entendre. 

Éviter que les skippers soient accueillis par des CRS

"On a 4 km de quai. Si vous installez une personne (un bénévole, un enfant des écoles, un habitant des quartiers…) tous les trois mètres, vous pouvez avoir un accueil digne de ce nom et vous pouvez avoir un peu de chaleur pour les skippers qui arrivent, a-t-il détaillé à RMC Sport. Sinon, ce qui risque de se passer, c’est qu’après avoir mené un projet pendant quatre ans, avoir concouru pendant 80 jours, la seule présence humaine qu’ils pourraient trouver en arrivant aux Sables d’Olonne, ce seraient les CRS pour interdire au public d’arriver. Il y a besoin de tenir compte du contexte sanitaire. Ma vocation, c’est protéger mes concitoyens et les visiteurs mais c’est aussi de pouvoir apporter une petite dose d’humanité dans ce contexte sanitaire très contraint."

QM avec Maureen Lehoux