Blain : « Avec Ngapeth, on a mis les choses à plat »

Philippe Blain - -
Philippe Blain, vous vous êtes réconcilié avec Earvin Ngapeth après son incartade lors du Mondial 2010…
On n’avait pas à se réconcilier. On avait à mettre à plat les choses qui s’était passées et puis construire l’avenir. Il fallait voir l’envie du joueur, sa capacité à rentrer dans le groupe et à bien fonctionner avec en ligne de mire les Jeux de Londres.
C’est ça être sélectionneur ? Rencontrer les meilleurs joueurs et savoir passer l’éponge…
Ce n’est pas une question de meilleurs ou pas. Si je fais ce métier, c’est pour les relations humaines et avoir l’équipe la plus performante et la plus complémentaire possible afin de réaliser un objectif. Le parallèle avec Anelka, c’est vous qui le faites. On est bien loin de ces choses-là. Il y avait seulement un jeune joueur qui, sur la longueur d’une compétition, a mal interprété les choses. Chacun a fait la route pour que derrière on puisse mieux fonctionner.
Justement quels sont ces objectifs ?
Notre objectif commun, c’est treize mois pour faire en sorte de se qualifier aux Jeux et y faire une performance. Dans ce laps de temps, il y a l’Euro, effectivement. Et en fonction de la place à l’Euro, il y aura le tournoi de qualification olympique. Il y a donc un projet complet, difficile à réaliser et qui nécessite un investissement au quotidien. Il n’y a que cinq qualifiés européens, donc la concurrence sera terrible. Mais cela fait partie du rêve olympique.