Volley, Ligue AF : "L’arrivée de Lazareva sera une réelle plus-value pour Levallois", se réjouit coach Havas

La première victoire de la saison, lors de la précédente journée, contre France 2024 a fait beaucoup de bien ?
Même si on a démarré ce match dans la difficulté, avec la perte du premier set, cette victoire est décisive. On est à 5 points de notre premier concurrent dans la course au maintien, Marcq-en-Baroeul, mais rien n’est fait. En termes de résultats, cette entame est en dessous de nos espoirs. Maintenant, il faut enclencher une toute autre dynamique. J’ai d’ailleurs laissé près de 10 jours de repos aux joueuses après ce match. On a repris le 27 décembre pour bien recharger les accus après une première partie de saison éprouvante.
La phase aller se termine mardi soir avec la réception de St-Cloud. Comment qualifiez-vous cette première partie de saison ?
On a eu un début de saison compliqué avec l’apprentissage de l’élite et la blessure après trois journées de notre passeuse titulaire (Rosane Maggioni). Notre capitaine avait été handicapée par ce problème en fin de saison dernière. Elle a essayé en début de saison, mais hélas elle n’était plus capable de jouer, et même de courir. On a donc commencé avec cette incertitude et le collectif a dû ensuite gérer le départ de Rosane. Cela n’a pas été simple malgré le super boulot de notre passeuse numéro 2, Clémence M’Bala qui a tenu la baraque. Et sur le plan sportif, les joueuses ont été un peu trop spectatrices de nos matchs.
Avez-vous des raisons d’espérer ?
Évidemment. D’abord le calendrier peut, sur le papier, nous être plus favorable car nous accueillerons nos adversaires directs dans la course au maintien, Marcq-en-Baroeul et Chamalières. Et puis, nous avons remplacé notre passeuse. Ce n’est pas un joker médical mais une passeuse russe est arrivée à ce mercato d’hiver. C’est Ekaterina Lazareva. Elle défend, sert bien et apporte une note physique avec son mètre 84. Elle a l’habitude du haut niveau car elle arrive de Kazan (Dinamo-Ak Bars), club avec lequel elle a remporté la dernière coupe de Russie. Elle va nous amener un impact positif même s’il faut travailler de nouvelles relations techniques au milieu de la saison. C’est une réelle plus-value pour bonifier le groupe.
Comment l’avez-vous convaincue de venir au milieu de la saison ?
Faire venir une passeuse de ce niveau-là au mois de novembre est très compliqué, je vous le confirme. À Kazan, on ne rigole pas et il s’avère que la saison dernière, les joueuses n’ont pas gagné le championnat russe. Jusque-là passeuse titulaire, Ekaterina a été mise sur le banc. La situation ne lui convenait pas et nous avons eu l’opportunité de la faire venir à Paris. Elle a été séduite par la découverte d’un nouveau volley et le sérieux de notre projet. Même si ce n’est pas notre grille de salaire habituel, Levallois a fait un effort.
Ekaterina Lazareva pourra-t-elle jouer contre St-Cloud ?
Non, hélas. Elle est arrivée dans ces derniers jours et ne pourra pas jouer le derby car on n’a pas réussi à la qualifier comme joker médical, bien que la blessure de notre première passeuse soit avérée. C’est un problème administratif, pour faire simple, qui sera réglé dès le premier match de la phase retour. Avec son expérience et sa jeunesse (27 ans), Ekaterina peut nous aider à gagner en constance et en stabilité collective. Elle peut nous aider à résoudre nos difficultés offensives car quand Haylie Bennette et Nicole Oude-Luttikhuis sont au niveau attendu, nous avons des attaquantes performantes. Notre libéro est aussi très solide. Donc avec Lazareva, on peut avoir les deux premiers contacts de qualité pour nous permettre, dans un troisième temps, de gagner en efficacité offensive. Si on arrive à faire tout ça, Levallois a le potentiel pour s’en sortir. J’ai l’impression, en tout cas, que l’équipe démarre une nouvelle histoire.