Volley - LAF: "L’opportunité de gagner à Nantes", le coach de Mulhouse ambitieux avant le choc

François, ce choc à Nantes, entre deux cadors français, peut être un tournant pour Mulhouse qui n’a encore jamais gagné à l’extérieur?
Nous sommes arrivées lundi, deux jours avant le match, en Loire-Atlantique pour bien préparer ce match, et je remercie le club pour cet effort, car ce sera un match très, très compliqué. Les Neptune sont une des deux grandes équipes de ce championnat, pour moi. La formation entraînée par Cyril Ong a une très bonne réception, trois-quatre attaquantes de haut niveau et la meilleure pointue de la LAF. C’est vraiment une superbe équipe. Après une préparation anormale, tous nos matchs deviendront plus faciles car nous avons l’opportunité de travailler ensemble, de trouver notre cohésion, de développer les relations techniques avec notre passeuse, d’améliorer l’organisation de notre jeu, de notre block et de notre défense. La confiance va grandir.
"Après ces matchs avec leurs sélections nationales, il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton 'clic' pour dire qu’on va bien jouer en club"
Vous pouvez gagner à Nantes?
C’est la première fois où toutes nos joueuses sont dans la même situation physique, au même moment, et j’espère gagner à Nantes car c’est un match très important avant de jouer à Albi, contre France Avenir 2024 (l’équipe du centre de formation féminin de volley). Je pense qu’on a l’opportunité de gagner deux matchs à l’extérieur et de changer à la fois de dynamique et de position au classement. C’est important pour la confiance du groupe. Mais ne nous trompons pas, il y a 8-9 équipes fortes qui densifie la LAF. C’est bien pour le show.
Avant de choc, Mulhouse est à une inattendue 8e place, à 4 points de Nantes. Quel bilan faites-vous de ce début de saison après 2 victoires et 2 défaites?
Je suis malgré tout satisfait de notre début de saison car notre préparation a été compliquée, je vous l’ai dit, par la fin des championnats du monde une semaine avant le début de la saison en France. Certaines internationales ont joué ce Mondial, les Tricolores ont fait le Tournoi de France. Pour ma quatrième saison à Mulhouse, c’était la préparation la plus compliquée. Après ces matchs avec leurs sélections nationales, il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton 'clic' pour dire qu’on va bien jouer en club. Les filles ont travaillé ensemble très dur et notre staff a dû résoudre des problèmes physiques. C’était une situation anormale mais c’est du passé. Le groupe a été motivé, reste motivé et adore travailler ensemble tous les jours. C’est pour moi extraordinaire.
"On veut toujours gagner, remporter le championnat et la coupe, c’est notre ADN"
Les deux défaites sont à l’extérieur : pourquoi le VMA n’arrive pas à gagner loin de son Palais des sports?
Je ne pense pas qu’on ait un problème spécifique à l’extérieur. Au Cannet, on a perdu 3 sets à 1. Le score est très serré et on a perdu sur un ballon. On ne peut pas jouer très bien tous les matchs, sans beaucoup d’entraînements collectifs. On a gagné nos matchs à la maison car c’est plus facile, on est porté par l’atmosphère de notre public extraordinaire. L’adrénaline à domicile nous pousse. On a perdu à Béziers qui est pour moi la meilleure équipe de LAF que nous avons rencontré jusque-là. Il nous reste à beaucoup travailler et je pense qu’après Noël nous aurons l’opportunité de gagner avec tous nos joueuses.
Même si ça vient, vous demandez encore un peu de temps pour arriver au niveau que vous ambitionnez pour Mulhouse?
On veut toujours gagner, remporter le championnat et la coupe, c’est notre ADN. Mais on n’est pas dans la même situation que les saisons précédentes après cette préparation anormale. Je pense vraiment qu’après Noël, nous serons dans une situation collective complètement différente. Je suis très orgueilleux, les filles travaillent dur, vraiment très, très fort, mais il nous faut un peu de temps.