En attaquant son coéquipier Vettel, leader au championnat du monde, dans les deux derniers tours du Grand Prix de Grande-Bretagne, le pilote australien a désobéi aux consignes d’équipe. Un geste qu’il va devoir expliquer. Et qui pourrait lui coûter cher.
Seulement 10e sur la grille de départ, le pilote anglais de l’écurie McLaren-Mercedes a réussi à remonter à la 4e place devant son public, ce dimanche à Silverstone. Le champion du monde 2008 a été l’un des principaux animateurs de la course et a notamment résisté d’extrême justesse au retour de Felipe Massa (Ferrari) dans le dernier tour.
L’Espagnol a devancé les deux Red Bull-Renault de Sebastian Vettel et Mark Webber ce dimanche à Silverstone. Une première victoire pour la Scuderia cette saison, qui a profité d’une erreur de Red Bull dans les stands et de la modification du règlement technique. Mais qui a cédé sur ses revendications après la course.
Très satisfait par le comportement des Ferrari sur le circuit de Silverstone, le pilote espagnol, qui partira en 2e ligne (3e) aux côtés de son partenaire Felipe Massa, estime qu’il peut contester la suprématie des Red Bull en Grande-Bretagne. A condition de réussir un Grand Prix parfait.
La volonté de la Fédération internationale de modifier le règlement technique a provoqué un imbroglio de taille à Silverstone. Au point de reléguer au second plan la séance de qualifications du Grand Prix de Grande-Bretagne (dimanche, 14h), dominée samedi par Mark Webber.
Huit des douze écuries de Formule 1 ont leur siège non loin du circuit de Silverstone, où se déroule ce week-end le GP de Grande-Bretagne, 9e étape du championnat du monde. Séquence immersion.
A quelques jours du GP de Grande-Bretagne, les deux Anglais, Jenson Button et Lewis Hamilton ne pensent qu’à ça. Briller pour entrer définitivement dans l’histoire de Silverstone devant plus de 120 000 fans déchaînes.
Le directeur général de Renault Sport est ravi du partenariat annoncé ce lundi avec l’écurie Williams. Pour le constructeur français, le rôle de motoriste lui convient parfaitement. Une question de rentabilité, qui n’a rien en commun avec la possession d’une écurie.
Déjà motoriste de Red Bull, Lotus GP et Team Lotus, Renault fournira également l’écurie Williams la saison prochaine. Une association qui fait ressurgir les souvenirs de la période dorée de Sir Frank Williams dans les années 90.
