Après son forfait aux JO, Kevin Mayer passe aussi son tour pour les Mondiaux en salle

Kevin Mayer a indiqué à l'Equipe ce vendredi qu'il n'était pas en mesure de reprendre la compétition cet hiver. Le décathlonien espère être capable de se qualifier pour les Mondiaux de Tokyo en septembre mais ne garantit rien, souhaitant avant tout se remettre physiquement.

Pas encore totalement soigné de sa blessure, Kevin Mayer ne reprendra pas la compétition cet hiver. Forfait pour les Jeux olympiques de Paris en raison d'une rupture quasi-totale du muscle semi-membraneux, dans les ischio-jambiers gauches, le Français fait une croix sur la saison en salle.

"En fait, les plans pour l'instant, c'est de régler ça, peu importe le temps que ça prend", a indiqué Mayer à propos de sa blessure à L'Equipe. "Pour l'instant, je n'ai pas de plan. Après, ça peut aller très vite, comme ça peut prendre un peu plus de temps, je ne sais pas. Je reste vraiment optimiste, j'ai ce problème depuis à peu près 2015. Ça a été de pire en pire et je prends vraiment le temps de le régler pour avoir une suite de carrière plus optimiste."

"Je préfère ne pas prendre de risques avec l'opération"

La saison 2025 en athlétisme sere marquée par des Championnats du monde, disputés à Tokyo du 13 au 21 septembre. "Au vu de l'évolution, depuis que j'ai trouvé l'exercice qui améliorait, je dirais que ce serait quand même décevant de ne pas faire cette saison", a avancé celui qui fêtera ses 33 ans lundi prochain.

Revenu la saison dernière pour se qualifier en vue des JO de Paris, Kevin Mayer souhaite cette fois prendre son temps et effectuer sa reprise quand son corps lui permettra. "Cette fois-ci, on ne veut vraiment pas faire comme l'année dernière avec Paris, on s'est dit que tant que ce n'est pas réglé, on ne fait pas", a assuré l'intéressé. "Je ne peux pas certifier à 100 % que je pourrai faire les minima pour Tokyo, mais ce serait décevant."

Kevin Mayer indique par ailleurs que sa guérison "évolue bien" mais "lentement". Si le problème a été "identifié", le double champion du monde refuse de passer par la case opération. "Je sais que je peux y arriver autrement", a-t-il confié. "Je préfère ne pas prendre de risques avec l'opération, qui n'est pas anodine, et employer la manière longue et fastidieuse. Aujourd'hui, ça va beaucoup mieux."

GL