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Athlétisme: Ophélie Claude-Boxberger gagne le procès pour garder son nom

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Le demi-fondeuse Ophélie Claude-Boxberger, qui défendait le droit de porter le nom de son père Jacky Boxberger, décédé en 2001, a obtenu gain de cause.

Ophélie Claude-Boxberger peut souffler, elle vient de gagner un premier combat. L’athlète spécialisée dans le 1500m et 3000m steeple, également empêtrée dans une affaire de dopage, était un conflit avec la famille de son père qui refusait qu’elle porte son nom.

"Ça met fin à l'acharnement subi depuis des années"

Le tribunal de Montbéliard a rendu son verdict, Ophélie Claude (son nom de naissance) restera Ophélie Claude-Boxberger, malgré la réticence de sa belle-mère Flora Boxberger, condamnée à verser à l’athlète 10.000 euros au titre du préjudice moral de l'athlète et 1.500 euros en dédommagement des frais d'avocat, et de son fils Jérémy. "Aucune usurpation du nom ne peut lui être reprochée", précise le jugement.

Jacky Boxberger avait reconnu sa fille sept jours après sa naissance et Ophélie avait ajouté son nom après le décès accidentel de son père en 2001. La double championne de France du 1500m en plein air a réagi avec soulagement : "Ça met fin à l'acharnement subi depuis des années, depuis le décès de mon papa".

Une autre bataille à gagner

La famille Boxberger estimait que leur nom avait été ajouté par Ophélie à des fins commerciales (son père a été ancien champion d’Europe en salle du 1500m) et que cette décision avait nui à la carrière sportive de Jérémy, ancien sportif de bon niveau dans les catégories jeunes et dans le même club que sa demi-soeur.

Ophélie Claude-Boxberger attend désormais sa convocation devant l’AFLD (Agence Française de Lutte Antidopage) dans une affaire de dopage où elle risque une suspension de 4 ans. Contrôlée positive à l’EPO en 2018, elle aurait été dopée par son beau-père Alain Flaccus, qui a récemment démenti après s’être accusé pendant plusieurs mois… Une affaire de taille supplémentaire à résoudre pour Claude-Boxberger.

JAu avec AFP