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Inside Rio - Mayer: "Je n’ai aucun point faible"

Kévin Mayer

Kévin Mayer - AFP

En cette saison olympique, Inside Rio sur RMC vous plonge dans les coulisses de la préparation de Yannick Agnel, Clarisse Agbegnenou, Kevin Mayer et Tony Parker. Le décathlonien, qui était l’invité du Super Moscato Show ce vendredi, misera sur sa polyvalence pour briller aux JO.

Kévin, après votre blessure au talon, allez-vous reprendre la compétition à la fin du mois à Florence afin de réaliser les minima pour les JO ?

C’est toujours le cas. Dans trois semaines, je serai enfin de retour sur les pistes pour un vrai décathlon. L’année dernière, j’ai fait les minima pour les Mondiaux assez facilement donc là, ça ne devrait pas non plus poser de problèmes.

Quelle est votre journée-type ?

Par exemple hier, j’avais disque le matin. Je suis parti à Paris pour des affaires et j’ai fait de l’aérobie le soir. C’est mon coach qui fait mon programme mais on en parle énormément. Il y a beaucoup de discussions parce qu’à cet âge (24 ans), je commence à avoir de l’expérience et à me connaître. En général, on essaye de faire toutes les épreuves toutes les semaines mais étant donné que je travaille beaucoup plus sur le qualitatif que sur le quantitatif, je dirais plus que je fais une épreuve tous les quinze jours.

Votre marge de progression semble encore énorme…

Honnêtement, en ce moment, il y énormément de frustration par rapport à ça car je progresse énormément à l’entraînement. Je fais des choses que je n’avais encore jamais faites. C’est pour ça que j’ai hâte d’être sur la piste pour enfin m’exprimer. Je n’ai pas pu faire les Mondiaux à Pékin et Portland (en plein air et en salle, ndlr), deux grands championnats, alors que je ne fais de l’athlétisme que pour ça. Donc j’attends les JO avec impatience.

Une fois les minima en poche, allez-vous refaire un décathlon avant les JO ?

Non, je vais faire des compétitions dans certaines disciplines. Etant donné qu’on a un grand recordman du monde, Ashton Eaton (9045 points), qui fait des performances comme les individuels, je vais essayer d’aller me frotter aux individuels pour avoir l’habitude de me battre contre plus fort que moi. Je pense notamment au 110m haies et à la perche, où j’aimerais bien passer un cap.

Quel est votre point fort ?

Mon point fort, c’est ce que j’ai travaillé depuis huit ans, c’est-à-dire que je n’ai aucun point faible. Je commence à être très régulier. J’étais nul au lancer et je commence à être parmi les meilleurs lanceurs.