Marathon de Paris : faut-il craindre la pollution ?

Marathon de Paris : faut-il craindre la pollution ? - AFP
Les conséquences sur l’organisme
« De façon ponctuelle, pendant le marathon, il est vrai que certains pourront se dire qu’ils respirent un peu moins bien, qu’ils sont un peu plus essoufflés, qu’ils ont la gorge et les yeux qui piquent un peu. C’est ce que peut faire la pollution sur l’organisme, mais il faut bien avoir conscience que le marathon dure de trois à cinq heures et que les conséquences réelles sur la santé sont quasi-nulles de façon ponctuelle. Il faut bien différencier l’exposition chronique, c’est-à-dire courir régulièrement alors qu’il y a de la pollution. Là, ça une incidence indiscutable pour les gens qui font de l’asthme, qui sont allergiques et même pour ceux qui ne sont pas malades, ça favorise les problèmes pulmonaires et même les cancers, avec les petites particules qui vont tout au fond des poumons. Il faut opposer à cela la pollution aigue, c’est-à-dire être exposé pendant trois à cinq heures à une pollution plus augmentée. On peut avoir de petits effets secondaires, d’inconfort, mais ça ne va pas déclencher, surtout pour des athlètes, de maladies particulières. »
Comment s’adapter ?
« Quand on participe à un marathon, on se donne à fond, donc je crois qu’il n’y a pas de consignes particulières. Les marathoniens oublient la notion de pollution. Ce qui est important, en effet, c’est dans la préparation. Mais là, on est un petit peu court. Dans la préparation quand il y a de la pollution, c’est vrai qu’il faut éviter de courir en pleine journée. Il faut courir le matin tôt ou le soir tard, là où il y a le moins de pollution. Donc les conseils, sont des conseils extrêmement classiques et pratiques. »
Un impact sur les performances ?