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F1: Mazepin préfère ne plus piloter que de renoncer à sa nationalité russe

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Dans une interview accordée à un média russe, le pilote Nikita Mazepin a expliqué pourquoi il n'était pas question pour lui de piloter sous drapeau neutre.

Évincé début mars par l’écurie Haas suite au déclenchement de l’invasion russe en Ukraine, Nikita Mazepin conserve le secret espoir de relancer un jour sa carrière en F1. Mais il ne le fera pas sous drapeau neutre, comme l’exige désormais la FIA. Hors de question pour lui de renoncer à sa nationalité. Il sera un pilote russe ou ne sera pas. "Que vous vouliez abandonner votre pays pour le sport et que ce soit plus important pour vous chacun choisit pour lui-même, mais je ne le ferai pas", a-t-il affirmé à rsport.ria.ru.

Nikita Mazepin et son père sur liste noire

En réaction à l’agression russe de nombreuses fédérations internationales ont décidé de bannir les sportifs russes et biélorusses, suivant ainsi la recommandation du Comité international olympique (CIO). "On ne peut pas condamner les gens. Nous sommes des athlètes et chacun fait ses propres choix, qui doivent être respectés", s’est offusqué Nikita Mazepin, qui a vu certains de ses compatriotes adopter un autre drapeau pour poursuivre leur carrière. C'est une question de considérations personnelles", a-t-il estimé.

Quatre jours après avoir mis fin à sa collaboration avec Nikita Mazepin, en même temps qu’elle avait renoncé à son sponsor Uralkali, une société détenue en partie par le père de Mazepin, Dmitry (53 ans) proche de Vladimir Poutine, Haas avait annoncé son remplacement par Kevin Magnussen. Le pilote russe a été intégré, au même titre que son père oligarque, à la liste noire des personnalités russes sanctionnées par l'Union européenne, en tant que "personne physique liée à un homme d’affaires influent (son père) ayant une activité dans des secteurs économiques qui constituent une source substantielle de revenus" à la Russie.

QM